En Asie, l'indice nikkei de la bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,26% mais en Chine, l'indice SSE Composite de la bourse de Shanghai gagne 0,2% à l'approche de la clôture.
Les marchés asiatiques ont en partie effacé leurs gains à l'ouverture, alors que les tensions américano-chinoises s'intensifiaient et que l'augmentation des infections au Covid-19 de la Chine, l'Espagne et l'Allemagne soulignait la difficulté d'endiguer la pandémie.
En effet, la quarantaine imposée par le gouvernement britannique aux voyageurs en provenance d’Espagne vient rappeler aux traders que la crise sanitaire est loin d’être terminée, d’autant que la France et l’Allemagne pourraient être les prochains sur la liste.
Les marchés européens ont débuté pratiquement à l'équilibre, partagés entre les espoirs engendrés par les derniers progrès en direction d'un vaccin et les craintes liées à l'augmentation des contaminations et aux tensions sino-américaines.
La bourse de paris est pratiquement stable en début de séance au profit de la bonne tenue des indices américains en anticipation de nouvelles mesures de soutien de la part du congrès et du maintien par la banque centrale américaine d’une politique monétaire ultra accommodante.
A 9h20, le Cac 40 est stable à 4935,19 points (-0,09%).
Sur le front des valeurs, peugeot est en hausse de 4,2%, la société a dégagé un bénéfice net de 595 millions d’euros au titre du premier semestre 2020.
LVMH recule de 2,8%, la société a fait état lundi soir d'une baisse de 38% de son chiffre d'affaires en données organiques au premier semestre, à 7,8 milliards d'euros et d'un résultat opérationnel courant en repli de 68%, à 1,67 milliard d'euros, l'entreprise a également indiqué observer des « signes vigoureux » de reprise depuis juin, en particulier en Chine.
Le dax à francfort et le ftse à londres progressaient respectivement pour leur part de 0,3% et 0,4%.
Hier, wall street a pour sa part terminé en hausse, dynamisé par le secteur technologique qui doit publier ses résultats trimestriels cette semaine.
La cadence effréné des publications de résultats fait passer pour un temps au second plan une situation sanitaire toujours préoccupante, notamment aux USA, et la recrudescence des tensions entre pékin et washington.
Du côté des indicateurs, la confiance des consommateurs en juillet aux Etats-Unis est à l'agenda, les investisseurs, qui espèrent de nouvelles mesures de soutien à l'économie, réagiront mercredi aux annonces de la fed, qui entame ce mardi une rencontre monétaire de deux jours.
Cette réunion n'est pas susceptible de déboucher sur des annonces spectaculaires mais la banque centrale américaine pourrait tout de même préparer le terrain à des mesures qu'elle pourrait apporter en septembre ou pendant le quatrième trimestre.
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