France : La bourse de Paris restait bien orientée mardi à mi-séance ( 0,44%), les investisseurs semblant mettre temporairement de côté leurs craintes d'assister à une escalade dans la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis, et temporisant avant les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis.
A 11H54 (10H54 GMT), l'indice CAC 40 prenait 23,21 points à 5299,92 points, dans un volume d'échanges de 681 millions d'euros.
La veille, il avait fini quasiment stable ( 0,04%).
'Les marchés actions européens montent ce matin, les investisseurs se montrant prudemment optimistes, estimant que la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis ne sera pas trop préjudiciable', a indiqué dans une note David Madden, un analyste de CMC Markets.
La bourse de Paris hésitait sur la tendance à suivre mardi après l'ouverture en hausse de wall street (-0,01%), les investisseurs faisant preuve de prudence après l'annonce surprise du départ du chef de la diplomatie américaine.
La bourse de Paris a fini en repli mardi (-0,64%), le marché étant lesté par de nouvelles incertitudes politiques outre-Atlantique, après l'annonce surprise du limogeage du secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson.
Etats-Unis : Après sa fin de séance ratée de la veille, wall street a ouvert en hausse mardi matin suite à la publication des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, jugés plutôt rassurants par les investisseurs.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les indices américains avancent de 0,3% à 0,4%, annonçant une ouverture en hausse modérée.
A en croire le Département du Travail, la hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis s'est quelque peu ralentie en février, notamment en raison du repli des prix liés à l'automobile et aux télécommunications.
Hors alimentation et énergie, l'indice des prix à la consommation a ainsi augmenté de 1,8% le mois dernier, comme lors des deux derniers mois.
Les économistes prédisaient justement une hausse de 1,8% sur un an.
En rythme annuel, l'indice des prix à la consommation des Etats-Unis a augmenté de 2,2% en données brutes et de 1,8% hors éléments volatils le mois dernier, des niveaux en ligne avec les consensus de marché.
'Les craintes d'une accentuation de l'inflation, qui se sont exprimées à plusieurs occasions, ne se sont pas matérialisées.
La Fed peut donc maintenir son rythme de hausses modérées de taux d'intérêt', réagit-on chez Commerzbank.
Les places européennes semblent pénalisées par la décision surprise de Donald Trump de remplacer Rex Tillerson par Mike Pompeo, partisan d'une ligne dure face à l'Iran, comme Secrétaire d'Etat des Etats-Unis.
Vers 14H20 GMT, l'indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, avançait de 130,90 points à 25309,51 points.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 36,21 points à 7624,54 points.
Zone euro : L'optimisme reste de mise sur le marché de l'emploi en Belgique, 7% des employeurs prévoyant de consolider leurs effectifs au cours du 2e trimestre, ressort-il du baromètre trimestriel de Manpower consacré aux perspectives d'emploi.
Le groupe va s'introduire en bourse avec des actions à droit de vote multiple.
Et ce, alors que S§P, FTSE Russell, ou MSCI ont décidé de limiter leur accès voire d'exclure ce type d'instruments financiers de leurs grands indices boursiers.
Mardi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne restait pratiquement neutre face à la plupart de ses grandes contreparties, à commencer par le billet vert américain ( 0,05% à 1,2341 dollar).
Notons que l'euro continue de se reprendre face au yen, contre lequel il gagne 0,76% à 132,24.
L'agenda de la semaine est pour l'heure relativement peu fourni.
Notons qu'en zone euro, l'incertitude politique reste de mise en Espagne (avec la Catalogne), en Italie (après des élections législatives indécises), et dans une certaine mesure en Allemagne, en dépit de l'accord gouvernemental entre la CDU/CSU d'Angela Merkel et le SPD.
Sans oublier, au niveau de l'Union européenne, les négociations toujours compliquées du Brexit, qui tournent actuellement autour du montant du ''chèque de sortie' du Royaume-Uni.
Suisse : La bourse suisse évoluait sur une note légèrement négative mardi en milieu de séance.
Le SMI restait coincé sous la barre psychologique des 9000 points.
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