Les contrats à terme sur les actions aux États-Unis ont limité leurs pertes vendredi, avec le S&P 500 en baisse de 0,6 %, le Nasdaq 100 perdant 1 % et le Dow Jones chutant d'environ 140 points.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte d'inquiétude après la publication de l'inflation PCE, qui est tombée en dessous des prévisions des analystes.
Bien que les chiffres de l'inflation aient apporté un certain soulagement aux investisseurs, les craintes d'une fermeture partielle des administrations fédérales pèsent sur le moral du marché.
Les marchés américains et européens sous pression face à l'incertitude politique et économique
À Paris, le Cac 40 a également connu des fluctuations, réduisant temporairement ses pertes en début d'après-midi, mais affichant finalement une baisse d'environ 1 % à 7218 points.
Les opérateurs de la Bourse de Paris restent préoccupés par la possibilité d'un « shutdown » gouvernemental, après l'échec de Donald Trump à faire valider un texte qui aurait permis de suspendre le plafond de la dette pendant deux ans.
Cette situation pourrait entraîner des perturbations dans le fonctionnement des administrations fédérales dès ce soir.
Les parlementaires ont jusqu'à minuit pour éviter une fermeture partielle des administrations fédérales, une situation qui n'est pas survenue depuis janvier 2019.
Les tensions politiques ne s'arrêtent pas là.
Le président Trump a également menacé l'Union européenne de droits de douane supplémentaires si elle ne réduit pas son déficit commercial avec les États-Unis, en augmentant ses achats de pétrole et de gaz.
Ces déclarations ajoutent une couche d'incertitude aux relations commerciales transatlantiques, malgré des chiffres d'inflation américains rassurants.
Sur le front des entreprises, les actions de Tesla ont chuté d'environ 1,8 % dans les échanges de préouverture, tandis que Nvidia a enregistré une baisse de 0,7 %.
Nike a plongé de 5 % avant l'ouverture des marchés, après avoir annoncé une troisième baisse consécutive de son chiffre d'affaires trimestriel, ce qui soulève des questions sur la santé de la marque à l'avenir.
Sur la semaine, le S&P 500 et le Dow Jones ont perdu plus de 3 %, tandis que le Nasdaq a reculé de 2 %.
En France, Crédit Agricole SA a annoncé le rachat des 30,5 % de Caceis qu'il ne détenait pas encore à la banque espagnole Santander.
Cependant, l'action de la banque française a reculé de 1,20 % à 12,90 euros, reflétant l'ambiance générale de prudence sur le marché.
Du côté des indicateurs économiques, l'inflation PCE a été inférieure aux prévisions, avec une augmentation des prix globaux et des prix PCE moins marquée que prévu.
Les taux annuels ont également été inférieurs aux attentes, ce qui a apporté un certain soulagement aux investisseurs inquiets des pressions inflationnistes persistantes.
0 Commentaire