Wall Street est anticipée en repli à l'ouverture mercredi, suite à la publication d'un indicateur clé d'inflation qui a déçu les attentes des investisseurs.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une baisse de 0,15 % pour le Dow Jones et de 0,10 % pour le Standard & Poor's 500, tandis que le Nasdaq devrait rester stable.
Cette tendance à la baisse intervient alors que le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, doit témoigner devant le Congrès, suscitant des inquiétudes quant à la politique monétaire future.
Les marchés européens résistent grâce aux résultats d'entreprises
En Europe, les Bourses affichent une résistance à mi-séance, soutenues par des résultats d'entreprises encourageants.
À Paris, le CAC 40 recule de 0,22 %, se maintenant à 8011 points, après avoir franchi la barre des 8 020 points lors des deux jours précédents.
Ce repli est attribué à une augmentation plus marquée que prévu des prix à la consommation aux États-Unis, incitant les investisseurs à réduire leurs paris sur des réductions de taux d'intérêt par la Fed cette année.
À Francfort, le Dax progresse de 0,20 %, principalement grâce aux valeurs bancaires telles que Commerzbank et Deutsche Bank.
À Londres, le FTSE, soutenu par le secteur immobilier, enregistre également de légers gains.
Du côté des valeurs, Lyft a enregistré une chute de 12 % en avant-Bourse, anticipant des réservations brutes pour le trimestre en cours inférieures aux attentes.
Son principal concurrent, Uber, a également vu son action baisser de 1,4 %.
Par ailleurs, CVS Health, Biogen et Kraft Heinz doivent publier leurs résultats trimestriels avant l'ouverture des marchés.
en France, les grandes entreprises cotées en Bourse ont donné le ton, avec des actions de LVMH, Hermès et Schneider Electric en baisse de 1 % à 2,3 %.
Cette pression est liée aux attentes d'un maintien prolongé des coûts d'emprunt élevés aux États-Unis, suite à l'inflation plus élevée que prévu.
L'Oréal a également subi une dégradation de sa note par Morgan Stanley, passant de « surpondérer » à « pondération en ligne », entraînant une baisse de 2 % de son action.
En revanche, Sartorius Stedim a vu son action augmenter de 1,3 % après une revalorisation par le même courtier, qui l'a placé en « surpondérer ».
À l'inverse, Kering a enregistré une forte hausse d'environ 5 % grâce à des résultats 2024 meilleurs que prévu, ainsi qu'à une amélioration des tendances sur les marchés clés et à un optimisme croissant des investisseurs concernant un éventuel redressement de la marque Gucci.
De même, Carmila, une foncière de galeries commerciales, a progressé de près de 5 % après avoir annoncé une prévision de croissance de son résultat récurrent net par action pour 2025, après une hausse de cet indicateur l'année précédente.
Dans l'actualité économique, l'indice des prix à la consommation a révélé une inflation annuelle passant de 2,9 % en décembre à 3 % en janvier, dépassant ainsi les prévisions.
L'inflation de base a également grimpé à 3,3 % en rythme annuel, renforçant les attentes d'un maintien des taux d'intérêt élevés par la Fed.
Les investisseurs se concentrent désormais sur le témoignage de Jerome Powell devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants.
Lors d'une précédente audition, Powell avait indiqué que les responsables de la Fed n'étaient pas pressés de procéder à de nouvelles baisses de taux d'intérêt, ce qui pourrait influencer les décisions futures de la banque centrale.
0 Commentaire