Les marchés financiers mondiaux affichent des tendances variées, avec Wall Street attendue en hausse, tandis que les Bourses européennes évoluent de manière disparate à mi-séance.
Les investisseurs semblent rassurés par la nomination de Scott Bessent au poste de secrétaire au Trésor par le président élu Donald Trump, ainsi que par les commentaires de l'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) concernant un éventuel assouplissement de la politique monétaire.
La nomination de Scott Bessent, un gestionnaire de fonds respecté, est perçue comme un signe positif par les marchés.
Elle confirme les orientations économiques favorables aux entreprises que Donald Trump avait mises en avant durant sa campagne.
Les marchés américains attendus dans le vert après la nomination de Scott Bessent au Trésor
Les futures sur indices new-yorkais indiquent une ouverture en hausse, avec une progression attendue de 0,7% pour le Dow Jones, 0,5% pour le Standard & Poor's 500 et 0,55% pour le Nasdaq.
En Europe, la situation est plus nuancée.
À Paris, le CAC 40 hésite et perd 0,15%, atteignant 7244,60 points, en raison d'inquiétudes persistantes concernant la situation politique et budgétaire en France.
À Francfort, le Dax avance légèrement de 0,10%, tandis qu'à Londres, le FTSE 100 enregistre une hausse de 0,15%.
L'indice EuroStoxx 50, qui regroupe les principales valeurs de la zone euro, est en hausse de 0,10%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 affichent une baisse de 0,10%.
Du côté des valeurs, Macy's est attendu en baisse après le report de la publication de ses résultats pour le troisième trimestre, ce qui suscite des inquiétudes parmi les investisseurs.
En revanche, Atos connaît une envolée spectaculaire de 115% après avoir annoncé être à nouveau en négociations exclusives avec l'État français pour la vente de certaines de ses activités, cette fois-ci sur un périmètre plus réduit.
Une première offre plus large avait échoué le 4 octobre, sans accord entre les parties.
Amundi, quant à elle, perd 4,3% en raison de l'offre d'Unicredit sur l'ensemble des actions de sa rivale Banco BPM, ce qui soulève des doutes quant à la pérennité du contrat de gestion d'actifs en Italie, signé jusqu'en 2027 avec le gestionnaire français.
Sur le plan macroéconomique, les nouvelles ne sont pas toutes rassurantes.
En Allemagne, le moral des entrepreneurs a chuté plus que prévu en novembre, selon l'enquête Ifo publiée ce jour.
L'indice du climat des affaires s'établit à 85,7, en deçà des attentes du marché qui tablaient sur 86,1, et d'un chiffre de 86,5 en octobre.
Dans la zone euro, les investisseurs se préparent à recevoir, vendredi, les chiffres de l'inflation de novembre.
Les attentes grandissent quant à une accélération de la baisse des taux d'intérêt de la BCE, en réponse à des indices des directeurs d'achat peu encourageants.
Enfin, la situation politique en France reste préoccupante.
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a menacé de voter la censure du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier, après que les discussions sur le budget 2025 n'ont pas satisfait les demandes de concessions de son parti.
Cette instabilité politique pourrait avoir des répercussions sur la confiance des investisseurs et sur l'économie française dans son ensemble.
En résumé, alors que Wall Street semble se diriger vers une ouverture positive, les marchés européens naviguent dans un contexte d'incertitude, marqué par des préoccupations économiques et politiques.
Les investisseurs restent attentifs aux développements à venir, tant sur le plan économique que politique.
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