Wall Street est attendue en légère progression lundi, avec des futures sur indices new-yorkais suggérant une ouverture dans le vert.
Les principales Bourses européennes évoluent en ordre dispersé à mi-séance, digérant les nouvelles données économiques.
La décision de la Réserve fédérale de baisser ses taux de 50 points de base la semaine dernière a suscité un optimisme temporaire, mais les investisseurs restent prudents face aux indicateurs économiques européens.
Les marchés américains attendus en hausse, Intel en vedette
Les futures sur indices new-yorkais indiquent une progression de 0,05% pour le Dow Jones, de 0,20% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,30% pour le Nasdaq.
À Paris, la Bourse ne bouge quasiment pas, à 7496 points, les investisseurs attendant le prochain catalyseur après l'intégration de la baisse des taux de la Fed.
Du côté des valeurs, Qualcomm a approché Intel pour une possible acquisition, tandis que le fonds Apollo Global Management a proposé d'investir jusqu'à 5 milliards de dollars dans Intel.
Le secteur des banques en Europe recule, avec des baisses significatives pour Crédit Agricole (-4,90%), Société Générale (-3,50%) et BNP Paribas (-3,30%), en raison des craintes d'une nouvelle taxe et de la faiblesse des PMI en France.
UniCredit perd 2,74% après avoir augmenté sa position dans Commerzbank.
Le secteur du luxe décline également, avec des baisses pour Kering (-2,33%) et LVMH (-0,71%), suite à une note de BofA Global prévoyant une croissance modérée du chiffre d'affaires jusqu'en 2025, notamment en raison de la baisse de la demande en Chine.
A l'inverse, le marché SRD a enregistré une forte hausse, avec SQLI bondissant de 37% à 54 euros, en ligne avec le prix de l'offre de son actionnaire de référence, DBAY Advisors.
Vendredi, l'agence digitale internationale avait annoncé que DBAY Advisors avait l'intention d'acquérir toutes les actions SQLI non détenues au prix de 54 euros par action, dans le cadre d'une offre publique suivie d'un possible retrait obligatoire.
Dans l'actualité économique, les PMI de la zone euro publiés lundi sont ressortis plus faibles que prévu pour septembre, traduisant une contraction inattendue de l'activité économique.
Les données de la zone euro ont confirmé les tendances observées en France et en Allemagne, avec des indices PMI manufacturier et composite en contraction.
Seul le secteur des services a légèrement dépassé le seuil de contraction, mais reste en dessous des prévisions.
En France, les données ont été pires que prévu : l'indice PMI manufacturier a manqué les attentes, et l'indice des services a chuté de 55 en août à 48,3 en septembre.
Ces résultats ont entraîné une baisse de l'euro et des indices européens.
En Allemagne, les données ont également été décevantes, avec des indices inférieurs aux attentes.
Cependant, le secteur des services est resté en expansion.
La publication de ces données a également provoqué une baisse de l'euro et des indices du V Les investisseurs surveilleront les données préliminaires sur l'activité dans les secteurs des services et de l'industrie aux États-Unis, ainsi que la mesure sur l'évolution des prix préférée de la Fed, qui sera publiée vendredi.
Plusieurs banquiers centraux de la Fed, y compris Jerome Powell, s'exprimeront cette semaine lors d'une conférence sur le marché obligataire.
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