Les marchés financiers européens et américains affichent une tendance positive ce lundi, réagissant avec optimisme aux résultats du premier tour des élections législatives françaises.
Contrairement aux craintes initiales des investisseurs, le score du Rassemblement national s'est avéré moins élevé que prévu, apportant un certain soulagement aux places boursières.
Le CAC 40 réduit ses gains mais reste dans le vert
À Wall Street, les contrats à terme laissent présager un début de séance positif.
Les indicateurs avancés suggèrent une progression d'environ 0,25% pour les indices Dow Jones et Standard & Poor's 500 à l'ouverture.
Le Nasdaq, quant à lui, devrait démarrer la journée sur une hausse légèrement plus modeste, aux alentours de 0,20%.
C À Paris, le CAC 40, indice phare de la Bourse française, enregistre une hausse notable de 1,50%, atteignant 7593 points en milieu de séance.
Cette progression fait suite à une ouverture encore plus dynamique, l'indice ayant grimpé jusqu'à 2,8% en début de matinée.
Les opérateurs de marché intègrent progressivement les résultats électoraux, tout en restant conscients que l'instabilité politique pourrait perdurer.
Le secteur bancaire français, particulièrement sensible aux enjeux politiques nationaux, bénéficie de ce regain d'optimisme.
Les titres de Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas affichent des hausses comprises entre 3,7% et 5%, effaçant en partie les pertes subies depuis l'annonce des élections anticipées.
Cependant, tous les acteurs du marché ne profitent pas de cette embellie.
Atos, groupe informatique en difficulté, connaît une séance volatile.
Après avoir atteint un pic à 1,22 euro, l'action recule de 3,7% à 0,949 euro.
Le groupe a récemment annoncé un plan de restructuration qui devrait entraîner une dilution significative pour ses actionnaires actuels.
Dans le secteur aérien, Air France-KLM voit son titre baisser de 2,4%.
Cette baisse fait suite à l'annonce par la compagnie d'un impact négatif attendu sur ses recettes unitaires pour la saison estivale, en raison d'une diminution du trafic liée aux Jeux olympiques de Paris.
Sur le plan macroéconomique, les investisseurs ont pris connaissance de plusieurs indicateurs importants.
L'activité manufacturière dans la zone euro s'est détériorée en juin, reflétant un recul de la demande malgré les efforts de réduction des prix par les industriels.
En Allemagne, le ralentissement de l'inflation observé dans cinq Länder en juin laisse présager une possible décélération au niveau national.
Les regards se tournent maintenant vers Sintra, au Portugal, où Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, doit s'exprimer lors du forum annuel de l'institution.
Ses déclarations seront scrutées de près par les acteurs du marché, à la recherche d'indices sur la future politique monétaire de la BCE.
Outre-Atlantique, les investisseurs attendent la publication de plusieurs indicateurs économiques américains prévus dans l'après-midi, notamment l'indice des directeurs d'achat pour le secteur manufacturier et les dépenses de construction.
Ces données pourraient influencer la tendance des marchés en fin de séance.
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