Wall Street se prépare à un léger rebond, tandis que les marchés européens déclinent fortement en milieu de journée.
Cette baisse fait suite à la chute importante enregistrée hier à New York, dans un contexte de volatilité accrue et d'incertitudes géopolitiques et économiques.
Tout cela se passe alors que les investisseurs attendent avec impatience le rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis.
Les contrats à terme américains sont en hausse, le rapport sur l'emploi est attendu
Les indices futurs américains affichent une progression, les contrats sur les principales moyennes augmentant d'environ 0,3 %, après avoir subi des pertes de plus de 1 % lors de la session précédente.
Les opérateurs du marché continuent de recalibrer leurs attentes concernant le calendrier de la première réduction des taux par la Réserve fédérale, tout en assimilant les commentaires de plusieurs responsables de la Fed.
Ils gardent également un œil vigilant sur le rapport crucial sur l'emploi.
Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis, a récemment déclaré que des ajustements des taux pourraient ne pas être nécessaires cette année si l'inflation maintient sa trajectoire actuelle.
Parallèlement, les prix du pétrole ont grimpé à des niveaux pluriannuels, suscitant des préoccupations croissantes concernant l'inflation.
Sur le front des sociétés, les actions des géants de la technologie et des mégacapitalisations telles que Microsoft, Apple, Nvidia, Amazon et Meta affichent des gains oscillant entre 0,5 % et 0,8 % avant l'ouverture.
La première semaine du deuxième trimestre a été difficile pour les principaux indices, le Dow Jones enregistrant sa pire performance hebdomadaire depuis mars 2023, avec une baisse de 3 %.
De même, le S&P 500 et le Nasdaq ont tous deux reculé d'environ 2 %.
Quant aux indicateurs économiques, le rapport sur l'emploi aux États-Unis en mars sera dévoilé à 14h30.
Le CAC 40 baisse fortement, TotalEnergies résiste
À Paris, le CAC 40 chute de 1,40 % à 8036 points, tandis qu'à Francfort, le Dax recule de 1,49 % et à Londres, le FTSE cède 0,90 %.
Sur le plan européen, l'indice FTSEurofirst 300 perd 1,07 %, l'EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 1,50 % et le Stoxx 600 baisse de 1,10 %.
Concernant la semaine dans son ensemble, le CAC 40 affiche une baisse d'environ 2 % à ce stade, tandis que le Stoxx 600 recule de 1,50 %.
Cette tendance est alimentée par la remontée des taux longs en Europe et aux États-Unis, sur fond de doutes persistants quant au calendrier de l'assouplissement monétaire attendu de la part des grandes banques centrales.
Dans le domaine des entreprises, les secteurs du luxe et des nouvelles technologies enregistrent parmi les plus fortes baisses, tandis que les loisirs et le transport souffrent également, en raison de la flambée des prix du pétrole.
Cependant, le secteur de l'énergie profite du contexte géopolitique tendu, notamment avec les conflits au Moyen-Orient et entre la Russie et l'Ukraine.
Cette situation permet à TotalEnergies de se classer parmi les rares valeurs du CAC 40 en territoire positif avec +0,05%, tandis que l'opérateur pétrolier Maurel & Prom domine le SBF 120 avec une hausse de 2,70 %.
En ce qui concerne les indicateurs macroéconomiques du jour, les commandes à l'industrie ont augmenté de 0,2 % en Allemagne en février, en deçà du consensus de +0,6 %, après une baisse de 11,4 % le mois précédent.
En France, la production industrielle a rebondi en février dans l'industrie manufacturière (+0,9 % après -1,5 % en janvier 2024) et dans l'ensemble de l'industrie (+0,2 % après -0,9 %).
De plus, les ventes du commerce de détail ont reculé de 0,5 % dans la zone euro et de 0,4 % dans l'UE en février 2024, par rapport à janvier 2024, selon Eurostat.
En janvier 2024, le volume des ventes du commerce de détail est resté stable dans la zone euro et a augmenté de 0,2 % dans l'UE.
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