Wall Street est attendue en légère hausse ce mardi à l'ouverture, tandis que les Bourses européennes reculent à mi-séance, notamment en raison de la faiblesse du secteur du luxe.
Les marchés à terme américains en hausse, stimulés par les données économiques et les prévisions de la Fed
Les contrats à terme américains grimpent mardi alors que les investisseurs digèrent les dernières données économiques et réévaluent les perspectives de la politique monétaire, tout en prenant en compte les rapports sur les bénéfices des entreprises.
Les ventes au détail aux États-Unis sont restées stables en juin, après une hausse de 0,3 % en mai.
Ce chiffre correspond aux attentes des analystes, qui prévoyaient un ralentissement des dépenses de consommation.
Par ailleurs, les prix à l'importation n'ont pas bougé, contrairement à la légère hausse de 0,2 % anticipée, tandis que les prix à l'exportation ont baissé de 0,5 %, dépassant les prévisions.
Ces indicateurs économiques ont amené les investisseurs à intégrer pleinement l'éventualité d'une baisse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale d'ici septembre.
Le président de la Fed, Jerome Powell, a récemment indiqué que la banque centrale n'attendrait pas que l'inflation atteigne précisément 2 % avant de réduire les taux d'intérêt, soulignant les « décalages longs et variables » dans les effets de la politique monétaire.
Les investisseurs tentent également d'évaluer les implications d'une possible victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre.
La récente tentative d'assassinat contre lui a renforcé sa popularité, lui permettant de faire une entrée triomphale à la convention républicaine aux côtés de son colistier, le sénateur de l'Ohio J.
D.
Vance.
Selon certains opérateurs de marché, un retour de Trump à la Maison Blanche pourrait se traduire par une politique commerciale expansionniste et une réglementation plus souple.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture stable pour le Dow Jones, avec une hausse de 0,1% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,20% pour le Nasdaq.
En Europe, les marchés sont dans le rouge.
À Paris, le CAC 40 fléchit de 0,7%, atteignant 7573 points.
À Francfort, le Dax abandonne 0,50% et à Londres, le FTSE recule de 0,30%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,50%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,60% et le Stoxx 600 0,45%.
Du côté des sociétés, les valeurs liées à Donald Trump sont également en baisse.
Trump Media & Technology Group chute de 8,5% et Rumble de 1,4% en avant-Bourse, victimes de prises de bénéfices après une forte progression la veille.
En revanche, Tesla gagne 1,6% en avant-Bourse après l'annonce selon laquelle Elon Musk prévoit de financer un nouveau super comité d'action politique pro-Trump à hauteur de 45 millions de dollars par mois.
Sur le front des bénéfices, Bank of America a attiré l'attention.
Les actions de la banque ont augmenté d'environ 2 % dans les échanges avant l'ouverture des marchés, après l'annonce de bénéfices et de revenus supérieurs aux attentes.
Ce résultat encourageant pour l'une des plus grandes institutions financières américaines a contribué à renforcer la confiance des investisseurs.
En Europe, le secteur du luxe subit un coup dur, en partie à cause du ralentissement de la deuxième économie mondiale, la Chine.
Le géant minier Rio Tinto, par exemple, perd 3,4% après avoir évoqué une faible demande chinoise et un secteur immobilier toujours sous pression.
La production de cuivre de l'entreprise devrait se situer dans le bas de la fourchette de ses prévisions.
En conséquence, l'indice Stoxx européen des ressources de base accuse la plus mauvaise performance, avec ArcelorMittal en baisse de 3,6% à Paris.
Parmi les plus grandes baisses, le réassureur Scor plonge de 26% après avoir annoncé une perte d'environ 400 millions d'euros dans son activité d'assurance santé et vie au deuxième trimestre, en raison de provisions.
Des ajustements supplémentaires de l'ordre de 100 millions d'euros sont envisagés au second semestre, menaçant les objectifs annuels du groupe.
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