Wall Street a clôturé dans le rouge, alors que l'augmentation du nombre de cas de coronavirus et d'hospitalisations dans plusieurs États américains a fait craindre une reprise économique plus lente que prévu.
Du côté de la pandémie, la Floride a annoncé qu'elle était confrontée à une pénurie de remdesivir, tandis que le gouvernement de New York, Andrew Cuomo, a menacé de fermer des restaurants en raison de violations de la distance sociale.
Sur le plan macroéconomique, les demandes d'allocations de chômage aux États-Unis ont augmenté de plus d'un million pour la 17e semaine consécutive, faisant craindre une perte d'emploi sur le long terme, plus importante que prévu.
Dans ce contexte, le Dow Jones a perdu 136 points, soit 0,5 %, pour atteindre 26 735 points.
Le S§P 500 a perdu 11 points ou 0,3 %, à 3216.
Le nasdaq a reculé de 77 points, soit 0,7 %, à 10 474 points.
Les marchés européens ont clôturé jeudi en légère baisse une séance ponctuée par des signaux contradictoires.
En effet, les données sur la situation aux etats-unis ont été meilleures qu'attendu, dans un environnement toujours affecté par les relations tendues entre pékin et washington au sujet de hong kong et par des doutes sur la vigueur de redémarrage de l'économie mondiale.
De plus, dans la matinée il ya eu des indicateurs chinois guère rassurant, car la chine a bien renoué avec la croissance au deuxième trimestre ( 3,2% sur un an) mais les ventes au détail ont accusé une baisse inattendu qui suggère que la demande des consommateurs y reste faible.
En Europe, l'institution financière de francfort (bce) s'est mise au diapason en décrétant une pause dans ses annonces tout en réaffirmant ses efforts de demeurer accommodante aussi longtemps qu'il est essentiel.
Dans ce climat incertain, les marchés européens ont réduit leurs pertes pendant la séance sans parvenir à se hisser en positif.
Les actions européennes terminent en baisse alors que la BCE signale une pause politique
Les actions européennes ont pour la plupart clôturé dans le rouge jeudi, après que la BCE a maintenu sa politique monétaire en suspens, après des mois de mesures sans précédent visant à soutenir l'économie Européenne.
Les tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine ont également pesé sur le sentiment après que le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré que Washington imposerait des restrictions en matière de visas aux entreprises chinoises comme Huawei Technologies, l'accusant de faciliter les violations des droits de l'homme, tandis que d'autres sanctions à l'encontre de hauts fonctionnaires chinois sont également sur la table concernant la gestion de Hong Kong par Pékin.
Dans la capitale française, l'indice vedette de la bourse de paris a perdu 0,46% à 5,085,28 points, le footsie britannique a cédé 0,67% et le dax allemand a abandonné 0,43%.
L'indice eurostoxx 50 a baissé de 0,38%, le ftseurofirst 300 de 0,4% et le stoxx 600 de 0,47%.
Du côté des valeurs individuelles, le suisse Richemont a baissé de 4,6% après avoir fait face à des "perturbations sans précédent" provoquées par la pandémie de coronavirus lors du trimestre clos fin juin, ce qui a conduit à une chute de presque moitié de son chiffre d'affaires.
Le titre Casino a cédé 4,37%, pénalisé par un abaissement de recommandation par Bryan Garnier, qui passe à la vente sur la valeur.
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