Le Nasdaq termine la séance en hausse, porté par le rallye de Tesla, ce qui permet d'entamer la semaine sur une note optimiste.
Suivez nos mises à jour en direct.
Les marchés jouent la prudence en attendant que soit annoncé le nom du prochain secrétaire au Trésor
Le marché boursier américain a connu des mouvements contrastés récemment, avec le S&P 500 et le Nasdaq affichant des gains respectifs de 0,4 % et 0,6 %.
En revanche, le Dow Jones a enregistré une perte de 55 points, illustrant une dynamique variée parmi les principaux indices.
Ce rebond des indices, en particulier du secteur technologique, survient après une semaine difficile pour les marchés, marquée par des incertitudes économiques.
Dans le secteur technologique, Tesla a été l'une des grandes gagnantes, avec une hausse de 5,6 % de son action.
Cette montée est attribuée à des informations selon lesquelles l'équipe du président élu Donald Trump envisagerait d'assouplir les réglementations concernant les véhicules à conduite autonome.
Cette perspective a non seulement soutenu l'action de Tesla, mais a également eu un impact positif sur le Nasdaq dans son ensemble.
D'autres géants de la technologie ont également vu leurs actions progresser.
Apple a enregistré une hausse de 1,3 %, tandis que Netflix a grimpé de 2,8 %.
Advanced Micro Devices, un acteur clé dans le domaine des semi-conducteurs, a connu une forte augmentation de 3 %.
Les investisseurs gardent un œil attentif sur Nvidia, dont le rapport sur les résultats est attendu mercredi.
Ce rapport est particulièrement scruté en raison de l'intérêt croissant pour ses puces d'intelligence artificielle Blackwell, qui pourraient jouer un rôle crucial dans le développement technologique futur.
Cependant, Nvidia a également fait face à des défis, avec une baisse de 1,3 % de son action, suite à des rapports faisant état de problèmes de surchauffe des puces lorsqu'elles sont connectées à des serveurs.
Cette situation soulève des préoccupations quant à la fiabilité de ses produits, ce qui pourrait influencer la perception des investisseurs.
Le marché boursier reste prudent, en partie à cause des commentaires récents de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale.
Powell a évoqué la suspension des réductions de taux d'intérêt, citant une forte croissance économique et un marché du travail robuste.
Ces déclarations ont suscité des réflexions sur la direction future de la politique monétaire et son impact sur les marchés.
Parallèlement, Wall Street suit de près les choix ministériels de Donald Trump, notamment la nomination de Brendan Carr à la présidence de la FCC et la compétition en cours pour le poste de secrétaire au Trésor.
Ces décisions pourraient avoir des implications significatives pour les politiques économiques et réglementaires à venir, influençant ainsi le climat d'investissement.
Le CAC 40 termine sans impulsion, FDJ à l'honneur
Les Bourses européennes ont entamé la semaine avec une note de prudence, marquée par une atmosphère tendue suite à des développements récents.
La dégradation de l'ambiance sur les marchés jeudi et vendredi derniers a été alimentée par l'attentisme du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) et par la hausse des taux d'intérêt à long terme aux États-Unis.
Les investisseurs semblent donc hésitants à prendre des risques avant la publication des résultats trimestriels de Nvidia, prévue pour mercredi soir.
Nvidia, reconnu pour concevoir les cartes graphiques les plus puissantes au monde, est devenu cette année la plus grande capitalisation boursière mondiale, surpassant des géants comme Apple et Microsoft.
Les résultats de l'entreprise sont attendus avec impatience, car ils fourniront des indications cruciales sur la demande dans le secteur de l'intelligence artificielle, un domaine qui a soutenu la Bourse depuis deux ans.
À la clôture des marchés, l'indice CAC 40 a enregistré une légère hausse de 0,12%, atteignant 7278 points, tandis que l'EuroStoxx50 a connu un léger recul de 0,18%, se chiffrant à 4786 points.
Du côté des valeurs, les grandes institutions financières ont joué un rôle clé dans cette dynamique, avec des actions comme celles d'AXA, du Crédit Agricole et de la Société Générale affichant des gains compris entre 1,1% et 1,7%.
De plus, TotalEnergies a été l'une des meilleures performances de la journée, avec une augmentation de 1% de son action, soutenue par la hausse des prix du pétrole.
La Française des Jeux (FDJ) a également connu une belle progression, avec une hausse de 1,58% à 39,82 euros, après avoir annoncé le succès de son émission obligataire inaugurale de 1,5 milliard d'euros.
Cette opération, annoncée le 12 novembre, vise à refinancer l'acquisition du groupe Kindred et comprend des obligations à échéance de 6, 9 et 12 ans, avec des coupons annuels de 3%, 3,375% et 3,625%.
Ces nouvelles obligations ont reçu une notation Baa1 de Moody's, en ligne avec la notation à long terme de la FDJ.
À l'inverse, STMicroelectronics a enregistré une baisse de 2,01%, se chiffrant à 23,67 euros, en raison d'informations publiées par le site The Information concernant un problème de surchauffe sur la nouvelle puce Blackwell de Nvidia, qui est présentée comme "la plus puissante du monde" et qui doit être commercialisée d'ici la fin de l'année.
D'autres poids lourds du marché, tels qu'Hermès, L'Oréal et Schneider Electric, ont également limité les gains, affichant des pertes comprises entre 0,7% et 1,1%.
Vivendi a subi l'une des plus fortes baisses de l'indice CAC 40, reculant de 1,65% à 8,94 euros.
Le géant de la communication a fait le point sur son projet de scission, alors que la journée des investisseurs de Canal+ se tenait ce lundi, suivie de celle d'Havas le lendemain.
Canal+ prévoit une croissance de son chiffre d'affaires pour l'exercice 2024, en ligne avec les résultats de l'exercice clos le 31 décembre 2023.
Sur le plan macroéconomique, la zone euro a enregistré un excédent commercial de 12,5 milliards d'euros en septembre 2024, en hausse par rapport à un excédent de 9,8 milliards d'euros en septembre 2023.
Cette augmentation est principalement due à la hausse de l'excédent dans le secteur des machines et des véhicules, qui est passé de 9,7 à 13,8 milliards d'euros, ainsi qu'à la réduction du déficit dans le secteur de l'énergie, qui a diminué de 25,7 à 22,3 milliards d'euros.
De janvier à septembre 2024, la zone euro a enregistré un excédent de 140,8 milliards d'euros, contre seulement 13,9 milliards d'euros sur la même période en 2023.
Enfin, l'indice NAHB de la confiance des constructeurs immobiliers aux États-Unis a atteint 46 en novembre, dépassant le consensus qui s'élevait à 42, et par rapport à 43 en octobre.
L'agenda macroéconomique de la semaine à venir s'annonce relativement calme, offrant ainsi aux investisseurs l'opportunité de reprendre leur souffle après les semaines mouvementées qui ont suivi l'élection présidentielle américaine.
0 Commentaire