La Bourse de New York a ouvert en hausse, soutenue par les valeurs des semi-conducteurs après des prévisions optimistes de TSMC et des indicateurs économiques positifs, notamment une augmentation de 0,4% des ventes au détail en septembre.
Quelques minutes après l'ouverture, l'indice Dow Jones gagnait 67 points, soit 0,15%, le S&P 500 progressait de 0,55%, et le Nasdaq Composite augmentait de 0,90%.
TSMC, le plus grand fabricant de puces, a annoncé des bénéfices supérieurs aux attentes grâce à la demande pour l'intelligence artificielle, entraînant une hausse des actions de Nvidia, Broadcom, Intel et Arm Holdings.
Les inscriptions au chômage ont diminué, et les conditions d'activité à Philadelphie se sont améliorées.
Ces signes de résilience économique pourraient influencer la Réserve fédérale lors de sa réunion de novembre, avec des attentes d'une réduction de 25 points de base des taux d'intérêt.
Blackstone a vu son action augmenter de 6% après avoir dépassé les attentes, tandis que Lucid a chuté de plus de 15% en raison de prévisions de pertes plus importantes que prévu.
Les marchés européens progressent après les décisions de la BCE
Au même moment les indices boursiers européens, notamment le CAC 40 qui prend +1,35% à 7593 points.
Le STOXX 50 et le STOXX 600, ont également enregistré des gains significatifs, chacun s'appréciant de 0,7%.
Cette dynamique positive s'explique par l'attention portée aux récents résultats financiers des entreprises et par la décision de la Banque Centrale Européenne (BCE) de réduire les taux d'intérêt de 25 points de base, conformément aux attentes du marché.
Ce nouvel ajustement a fait descendre le taux de dépôt clé à 3,25%, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis mai 2023.
Les prévisions de la BCE, quant à elles, sont restées relativement stables, ce qui a contribué à renforcer la confiance des investisseurs.
Sur le plan des résultats d'entreprises, plusieurs sociétés ont particulièrement attiré l'attention des investisseurs.
Sartorius, un acteur majeur dans le secteur des bioprocédés, a vu son action s'envoler de plus de 15% après avoir annoncé des prises de commandes dépassant les prévisions du marché.
Cette performance impressionnante, couplée à la confirmation de ses prévisions pour l'année fiscale, témoigne de la robustesse de la demande dans ce secteur en pleine expansion, notamment en raison de l'essor des biotechnologies et des produits pharmaceutiques.
De son côté, Merck a également connu une belle progression, avec une hausse de plus de 6% de son action, suite à la confirmation de ses prévisions annuelles.
Cette stabilité dans les prévisions est souvent perçue comme un signe de solidité financière, ce qui rassure les investisseurs dans un environnement économique incertain.
Nordea Bank a également été à l'honneur, enregistrant une augmentation de 6,2% de son action.
Cette hausse fait suite à une révision à la hausse de ses prévisions de rendement annuel des capitaux propres, ainsi qu'à l'annonce d'un nouveau programme de rachat d'actions.
Les rachats d'actions sont souvent perçus comme un signal positif, indiquant que la direction de l'entreprise a confiance en sa capacité à générer des bénéfices futurs.
En outre, Pernod Ricard a vu son action progresser de plus de 2,6%, malgré des ventes qui n'ont pas répondu aux attentes.
Cela souligne un aspect intéressant du marché : même lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur des prévisions, la réaction des investisseurs peut être influencée par d'autres facteurs, tels que la réputation de la marque ou la solidité de son portefeuille de produits.
Nestlé, quant à elle, a réussi à se redresser après des pertes initiales, enregistrant une hausse de 2,7%.
Ce rebond est d'autant plus notable qu'il intervient après une révision à la baisse de ses prévisions de ventes.
Cela démontre la résilience de l'entreprise face à des défis potentiels, un facteur qui peut rassurer les investisseurs à long terme.
Cependant, tous les acteurs du marché n'ont pas connu une journée aussi favorable.
Nokia a subi une chute d'environ 4,7% de son action, suite à une révision à la baisse de ses prévisions de bénéfices pour l'année.
Malgré une augmentation de 9% de son bénéfice d'exploitation, cette annonce a suscité des inquiétudes quant à la capacité de l'entreprise à maintenir sa rentabilité dans un secteur technologique en constante évolution.
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