La Bourse de New York a ouvert en baisse lundi, avec une attention particulière sur les commentaires à venir du président de la Réserve fédérale (Fed) et des données clés sur l'emploi.
L'indice Dow Jones a perdu 78 points , soit environ -0,20% à 42235 points, tandis que le S&P 500 a reculé de 0,20% et le Nasdaq Composite de 0,25%.
Sur l'ensemble du mois de septembre, le Dow Jones a enregistré une hausse de 1,8%, le S&P 500 de 1,6% et le Nasdaq de 2,3%.
Les investisseurs sont prudents avant l'intervention de Jerome Powell à la "National Association for Business Economics".
Malgré une récente politique monétaire assouplie de la Fed, les marchés se dirigent vers un cinquième mois consécutif de hausse, en dépit de la tendance historique de septembre.
Les données économiques récentes montrent une modération des pressions sur les prix, ce qui pourrait permettre à la Fed de soutenir le marché du travail.
Les investisseurs attendent également des rapports sur l'emploi cette semaine.
Du côté des valeurs, Ford et General Motors ont reculé de 2 à 3%, tandis que Carnival a chuté de 5% après la publication de ses résultats trimestriels.
Les mégacapitalisations technologiques ont affiché des performances mixtes.
Apple a progressé de 1,8%, Microsoft de 0,2% et Alphabet de 0,5%, tandis que Nvidia a reculé de 1,4% et Amazon de 0,3%.
Meta a peu varié.
La séance du jour à la bourse de Paris
En Europe, la situation est tout aussi préoccupante.
Le CAC 40 à Paris a chuté de 1,63%, atteignant 7664 points, tandis que le Dax de Francfort a reculé de 0,60% et le FTSE de Londres a abandonné environ 0,70%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a enregistré une perte de 0,89%, tandis que l'EuroStoxx 50 et le Stoxx 600 ont respectivement baissé de 0,95% et 0,94%.
Ces mouvements s'inscrivent dans un contexte où les investisseurs cherchent à se rassurer après la publication, la semaine dernière, de données peu optimistes sur l'activité commerciale dans la zone euro.
La contraction brutale et inattendue de l'activité commerciale en septembre, due à la stagnation des services et à un ralentissement continu de l'industrie manufacturière, a exacerbé les craintes des investisseurs.
Les traders se préparent désormais à des données économiques clés attendues cette semaine, notamment le rapport sur l'emploi américain, le JOLTS et les indices PMI ISM pour la fabrication et les services.
Les commentaires du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, lors de son intervention à la National Association for Business Economics, seront également scrutés de près pour des indications sur les futures actions de la Fed.
En Europe, le sentiment des investisseurs est également affecté par les difficultés du secteur automobile.
Stellantis et Volkswagen ont revu à la baisse leurs prévisions annuelles, rejoignant d'autres grands noms de l'industrie tels que Mercedes et BMW.
Ces ajustements sont attribués à la faiblesse de la demande en Chine et aux États-Unis, ainsi qu'aux tensions commerciales entre Pékin et l'Union européenne.
Volkswagen a enregistré une baisse de 2,6% à 94 euros, se classant parmi les plus fortes baisses du DAX40 et de l'Eurostoxx 50, après avoir abaissé pour la seconde fois ses prévisions pour 2024.
Le constructeur allemand prévoit désormais une marge de 5,6% pour l'année prochaine, contre une estimation précédente de 6,5 à 7%, et un chiffre d'affaires annuel en baisse de 0,7% à 320 milliards d'euros, alors qu'il visait initialement une augmentation.
De son côté, Stellantis a connu une chute de 13% à 12,50 euros, affichant la plus forte baisse de l'indice CAC 40.
Le constructeur a émis un avertissement sévère concernant ses résultats pour 2024, anticipant une marge opérationnelle courante entre 5,5% et 7%, bien en deçà de l'objectif initial d'une marge à deux chiffres.
UBS a noté que, bien que cet avertissement ait été anticipé, son ampleur a surpris, avec un résultat opérationnel prévu inférieur de 40% au consensus.
En revanche, le producteur d'acier inoxydable Aperam a vu son action augmenter de 3,2% à 28 euros, s'attendant à un EBITDA ajusté pour le troisième trimestre légèrement supérieur à celui du deuxième trimestre.
La société a attribué cette performance à des volumes stables et à une amélioration de son laminoir à chaud au Brésil, malgré un trimestre saisonnier plus faible.
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