Les marchés boursiers américains ont terminé la séance de manière positive, soutenus par l'annonce du président Donald Trump concernant la conclusion d'un accord commercial avec le Royaume-Uni.

Cet accord représente le premier développement majeur dans les relations commerciales des États-Unis depuis l'imposition de droits de douane significatifs en début d'année.
À la clôture, le S&P 500 a enregistré une hausse de 0,6 %, tandis que le Nasdaq a bondi d'environ 1,1 %.
Le Dow Jones Industrial Average a gagné 255 points, un mouvement qui reflète l'optimisme croissant des investisseurs face aux perspectives commerciales et à l'apaisement des tensions géopolitiques.
Dans ses déclarations, Trump a décrit l'accord avec le Royaume-Uni comme une avancée significative qui devrait stimuler les exportations américaines, bien qu'il ait précisé qu'un droit de douane de 10 % resterait en vigueur.
En outre, le président a laissé entendre que les droits de douane imposés à la Chine pourraient être réduits, en fonction des résultats des négociations commerciales prévues ce week-end en Suisse, où des responsables américains rencontreront leurs homologues chinois.
Cette perspective a contribué à renforcer la confiance des investisseurs.
Du côté des valeurs, le secteur technologique a connu une forte dynamique, avec des actions de sociétés comme Tesla, qui a vu son titre grimper de 3,1 %, et Palantir, qui a enregistré une hausse impressionnante de 7,8 %, effaçant ainsi les pertes subies lors de la séance précédente.
D'autres géants technologiques, tels qu'Apple et Alphabet, ont également progressé, se remettant partiellement des replis observés lors des jours précédents.
Cependant, tous les titres n'ont pas suivi cette tendance haussière.
Arm a subi une chute de 6,2 % après avoir publié des prévisions jugées pessimistes, tandis qu'Eli Lilly a perdu 3,2 % dans un contexte de pertes généralisées pour le secteur de la santé, tant en Europe qu'en Amérique du Nord.
La Bourse de Paris en hausse grâce à un accord commercial entre Washington et Londres
La Bourse de Paris a terminé la séance de jeudi sur une note positive, avec un gain de 0,89%, atteignant 7694 points.
Cette hausse a été alimentée par un regain d'optimisme sur les marchés, suite à l'annonce d'un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni, qui laisse entrevoir des perspectives de désescalade des tensions commerciales.
Le président américain Donald Trump a déclaré qu'une première trêve dans son offensive commerciale mondiale avait été établie, se traduisant par un compromis avec Londres.
Selon Trump, le Royaume-Uni s'engagera à ouvrir davantage son marché aux produits américains, ce qui pourrait représenter "plusieurs milliards de dollars", notamment pour le bœuf américain, l'éthanol et d'autres produits agricoles.
Dans le détail des marchés, l'indice phare de la Bourse de Paris, le CAC 40, a rebondi après avoir enregistré une baisse de 0,91% la veille, où il avait clôturé à 7626 points.
En revanche, le Footsie britannique a été le seul indice à terminer la séance en baisse, les investisseurs espérant une accélération des réductions de taux par la Banque d'Angleterre (BoE), qui a finalement opté pour une approche "graduelle et prudente".
Les valeurs automobiles ont particulièrement bien performé, soutenues par l'annonce d'une réduction des surtaxes imposées par Trump sur le secteur automobile britannique, qui sera désormais limitée à 10% pour un maximum de 100 000 véhicules par an.
Cette décision a suscité des espoirs d'apaisement concernant les taxes américaines sur les automobiles exportées.
L'action de Stellantis, constructeur européen exposé aux États-Unis, a ainsi grimpé de 5,11%, atteignant 8,71 euros.
Dans le secteur technologique, STMicroelectronics a progressé de 1,74% à 20,50 euros, suite à des informations de Bloomberg indiquant que l'administration Trump envisageait de lever les restrictions sur les puces d'intelligence artificielle imposées par l'administration précédente de Joe Biden.
Un porte-parole du département américain du Commerce a confirmé cette information, renforçant l'optimisme des investisseurs.
À l'inverse, l'action de Neurones a chuté de 3,38% à 47,20 euros, enregistrant la troisième plus forte baisse du marché SRD.
Le groupe de conseil en management et de services numériques a annoncé un chiffre d'affaires en croissance organique de 3,9% à 214,1 millions d'euros, mais a exprimé des préoccupations concernant sa visibilité future, prévoyant un chiffre d'affaires compris entre 840 et 850 millions d'euros et un résultat opérationnel entre 8,5% et 9%.
Ces prévisions seront affinées lors de la publication des résultats du premier semestre, prévue le 10 septembre.
Dans le secteur chimique, Solvay, coté sur Euronext, a revu à la baisse ses prévisions d'excédent brut d'exploitation (Ebitda), s'attendant désormais à atteindre la moitié de la fourchette initiale de 1 à 1,1 milliard d'euros, en raison de conditions de marché défavorables et d'effets de change négatifs.
L'action de Solvay a chuté de 9,4% en réaction à cette annonce.
Sur le plan macroéconomique, la Banque d'Angleterre a, comme prévu, abaissé son taux principal de 25 points de base à 4,25%.
Cette décision n'a cependant pas fait l'unanimité, seulement cinq des neuf membres du comité ayant voté en faveur de cette réduction.
En Allemagne, des données économiques ont révélé que la production industrielle et les exportations avaient augmenté plus que prévu en mars, tandis que les importations ont reculé de manière inattendue.
Aux États-Unis, les stocks de grossistes ont progressé de 0,4% en mars, contre une hausse attendue de 0,5%, après une augmentation de 0,5% en février.
Par ailleurs, le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage a atteint 228 000 la semaine dernière, en baisse par rapport aux 231 000 prévus, après avoir été de 241 000 la semaine précédente.
Enfin, le coût unitaire du travail a augmenté de 5,7% au premier trimestre, dépassant le consensus de 5,3% et comparé à une hausse de 2% au trimestre précédent.
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