Les marchés américains affichent des performances contrastées, alors que les investisseurs digèrent une nouvelle salve de résultats d'entreprises et les déclarations de Jerome Powell Mardi, Wall Street a clôturé avec des résultats mitigés, illustrant l'impact des derniers résultats trimestriels et des propos tenus par le président de la Réserve fédérale américaine.

Wall Street termine en ordre dispersé, aidée par les résultats de sociétés
Le S&P 500 a légèrement reculé de 0,2 %, et le Nasdaq a subi une baisse de 0,1 %, tandis que le Dow Jones a progressé de 63 points, porté par les performances supérieures aux attentes de UnitedHealth.
Jerome Powell, à la tête de la Fed, a insisté sur la nécessité de maintenir des taux d'intérêt élevés pour une durée plus longue afin de contrôler l'inflation, ce qui a quelque peu refroidi les ardeurs des marchés.
Du côté des entreprises, UnitedHealth a vu son action s'envoler de 5,2 % après avoir surpassé les attentes tant en bénéfices qu'en revenus.
Morgan Stanley, également dans une dynamique positive, a vu son cours augmenter de 2,5 %.
En revanche, la Bank of New York Mellon a vu son action chuter de 2 % malgré une augmentation de 5 % de ses bénéfices, et Bank of America a décliné de 3,5 %, décevant les investisseurs.
Johnson & Johnson a également reculé de 2 %, présentant des résultats en demi-teinte.
PNC a vu son action reculer de 2 %, les investisseurs ayant réagi négativement à un chiffre d'affaires inférieur aux prévisions malgré une hausse des bénéfices.
Tesla a également connu un repli de 2,7 % suite à l'annonce d'un retard dans les livraisons du Cybertruck.
Fort recul des marchés européens avec un CAC 40 sous les 8000 points
En Europe, la situation était encore plus sombre, avec des baisses marquées sur les principaux indices boursiers en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et de la montée des rendements obligataires.
Les investisseurs se montrent de plus en plus sceptiques quant à une éventuelle baisse des taux de la Fed, étant donné la robustesse de l'économie américaine.
Les déclarations de Philip Jefferson, vice-président de la banque centrale américaine, ont confirmé la disposition de la Fed à persister dans sa politique monétaire restrictive si l'inflation ne ralentissait pas selon les prévisions.
Le CAC 40 à Paris a terminé en baisse de 1,4 %, le Footsie britannique a reculé de 1,82 % et le Dax allemand a perdu 1,57 %.
L'indice EuroStoxx 50 a baissé de 1,45 %, le FTSEurofirst 300 de 1,49 % et le Stoxx 600 de 1,58 %.
Performances d'entreprises et indicateurs économiques en berne
Dans le détail des entreprises, en Europe, ArcelorMittal a souffert d'une chute de 6,9 % après une révision à la baisse de sa recommandation par Deutsche Bank, passant de "acheter" à "conserver".
Les mauvaises nouvelles venant de la production industrielle chinoise ont également joué un rôle dans la dégradation du titre du géant sidérurgique.
Parmi les autres pertes significatives, les poids lourds du secteur du luxe, à savoir Kering, LVMH et Hermès, ont subi des reculs de 2,9 %, 1,6 % et 0,91 % respectivement.
Cette baisse s'explique par le climat économique morose qui prévaut en Chine, leur principal marché.
Sur le front des indicateurs économiques, l'indice ZEW du sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques a dépassé les attentes, s'établissant à 43,9 en avril contre 37,2 prévus, offrant ainsi une lueur d'espoir dans un contexte global tendu.
De plus, la zone euro a enregistré un excédent notable dans ses échanges de biens avec le reste du monde en février 2024, s'élevant à 23,6 milliards d'euros contre 3,6 milliards en février de l'année précédente.
Dans ce climat d'incertitude économique et de volatilité des marchés, les investisseurs restent à l'affût des moindres signes indiquant la direction future des politiques monétaires et des performances d'entreprise, ce qui continue de façonner l'environnement d'investissement global.
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