La Bourse de New York a débuté la séance de mardi sur une note négative, alors que les investisseurs se préparent à la réunion de la Réserve fédérale (Fed) prévue pour mercredi.

Les analystes s'attendent à ce que la Fed maintienne son taux d'intérêt actuel, dans un contexte où les effets économiques des politiques de l'administration Trump restent incertains.
Les marchés anticipent actuellement deux baisses de taux d'intérêt d'ici la fin de l'année, avec une probabilité croissante d'une troisième baisse.
Cette attente est alimentée par des données économiques récentes qui montrent des signes de résilience, bien que des préoccupations subsistent quant à la direction future de l'économie.
Les mises en chantier et les permis de construire aux États-Unis ont dépassé les prévisions, tandis que les prix à l'importation et à l'exportation ont enregistré une hausse inattendue.
Ces indicateurs suggèrent une certaine vigueur dans le secteur de la construction, mais soulèvent également des questions sur l'inflation.
Les investisseurs garderont également un œil sur un entretien téléphonique prévu entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
Cet échange vise à convaincre Poutine d'accepter un projet de trêve en Ukraine proposé par Washington, un développement qui pourrait avoir des implications géopolitiques significatives.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones a chuté d'environ 0,20%, atteignant 41 769 points, tandis que le Standard & Poor's 500 a reculé de 0,40% à 5 651 points.
Le Nasdaq Composite a connu une baisse plus marquée de 0,8%, se chiffrant à 17 667 points.
Les marchés européens affichent une tendance positive
En Europe, la Bourse de Paris a maintenu une tendance haussière en début d'après-midi, tandis que les grands indices américains consolidaient leurs positions à l'ouverture.
Le Cac 40 a progressé de 0,45%, atteignant 8 110 points.
La confiance demeure en Europe, alors que les investisseurs attendent le verdict du Bundestag sur un plan d'investissement massif destiné à financer de nouvelles infrastructures en Allemagne.
Performances des entreprises : Alphabet, Nvidia et Tesla sous pression
Sur le front des entreprises, les actions d'Alphabet ont reculé de 0,7% après l'annonce de l'acquisition de Wiz, une société spécialisée dans la sécurité des nuages, pour un montant de 32 milliards de dollars.
Nvidia a perdu 2% alors que son PDG doit prononcer un discours lors de la conférence GAI de l'entreprise.
Tesla a enregistré une baisse de 3,9% suite à une révision à la baisse de son objectif de prix par le courtier RBC.
À Paris, les valeurs bancaires, sensibles aux cycles économiques, ont connu des hausses notables.
BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole ont progressé de 1,3% à 2,8%, se classant parmi les plus fortes hausses de l'indice.
Les actions de Renault et Stellantis ont également enregistré des gains, allant de 1,3% à 1,6%.
En revanche, Rubis a chuté de 4,5% après que Kepler Cheuvreux a abaissé sa recommandation de « achat » à « conserver ».
Bolloré a perdu près de 6% suite à la publication de ses résultats annuels.
Chiffres macroéconomiques : des signes de robustesse aux États-Unis et en Allemagne
Les chiffres macroéconomiques publiés aujourd'hui montrent un indice Zew du sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques à 51,6 en mars, contre 48,1 attendus, après un chiffre de 26 en février.
Cela indique une amélioration significative de la confiance des investisseurs en Allemagne.
Aux États-Unis, 1,456 million de permis de construire ont été enregistrés en février, dépassant les prévisions de 1,45 million, après un chiffre de 1,473 million en janvier.
De plus, 1,5 million de mises en chantier ont été enregistrées, bien au-dessus des attentes de 1,38 million, après 1,35 million en janvier.
Les stocks des entreprises américaines ont également augmenté de 0,3% en janvier, conformément aux attentes, après une baisse de 0,2% le mois précédent.
Ces données économiques, bien que positives, soulignent la complexité du paysage économique actuel, alors que les investisseurs naviguent entre des signes de croissance et des incertitudes persistantes.
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