Bourse : wall street pourrait avoir du mal à rester positif la semaine prochaine

Etats-Unis : wall street hésitait à prendre une direction vendredi à l'ouverture, essayant de tirer des conclusions de chiffres mensuels contrastés sur l'emploi américain.

La bourse de New York s'orientait vers une ouverture légèrement dans le vert, les investisseurs attendant surtout la diffusion du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis.

wall street baissait vendredi à l'ouverture, essayant de tirer des conclusions des chiffres mensuels sur l'emploi américain et d'évaluer leurs conséquences sur la politique monétaire américaine: le Dow Jones perdait 0,39% et le nasdaq 1,23%.

Vers 15H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 63,55 points à 16,353,03 points, après avoir hésité à l'ouverture, et le nasdaq, à dominante technologique, 55,61 points à 4,454,34 points.

Très suivi par les investisseurs, l'indice élargi S§P 500 reculait de 12,36 points, soit 0,65%, à 1.

wall street baissait nettement vendredi à la mi-séance après des chiffres contrastés sur l'emploi américain, mais les observateurs n'étaient pas sûrs de ce qui provoquait précisément cette défiance des investisseurs: le Dow Jones perdait 0,96% et le nasdaq 2,36%.

Vers 17H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 158,49 points à 16,258,49 points et le nasdaq, à dominante technologique, 106,48 points à 4,403,08 points.

Particulièrement surveillé par les investisseurs, l'indice élargi S§P 500 reculait de 26,00 points, soit 1,36%.

Une nouvelle fois fébrile, wall street a fortement baissé vendredi après des chiffres contrastés sur l'emploi américain, qu'elle a choisi d'interpréter de façon pessimiste, notamment à l'aune des perspectives monétaires aux Etats-Unis: le Dow Jones a perdu 1,29% et le nasdaq 3,25%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 211,75 points à 16,204,83 points et le nasdaq, à dominante technologique, a particulièrement souffert en chutant de 146,41 points à 4,363,14 points.

Jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, l'indice élargi S§P 500 a reculé de 35,43 points, soit 1,85%.

Prise de doutes après des chiffres de l'emploi ambigus, wall street pourrait avoir du mal à se motiver la semaine prochaine, voyant plus de risques que d'encouragements à investir dans l'actualité.

France : Le Cac 40 gagne un peu de terrain à mi-séance, soutenu par la progression de BNP Paribas, tandis que la bourse de Paris évoluait à l'équilibre vendredi après-midi ( 0,03%), peinant à choisir une direction après des chiffres contrastés sur l'emploi américain et au terme d'une semaine difficile.

La bourse de Paris va chercher à se ressaisir la semaine prochaine en décortiquant les résultats d'entreprises dont la publication s'accélère, même si la nervosité et les craintes pour l'économie mondiale rendent la tâche ardue.

Les poids lourds de la cote Parisienne vont en effet se bousculer dans les jours à venir, consacrant la montée en puissance de la saison européenne des résultats, avec notamment au programme Sanofi, Klépierre, L'Oréal ou encore total, Legrand et Société Générale.

'Le catalogue est fourni, mais cela va permettre enfin aux investisseurs de disposer de plus d'informations, de s'appuyer sur des bases solides et de calmer un peu les esprits', estime Bertrand Lamielle, directeur délégué de la gestion de B*Capital.

'Comme il faudra digérer beaucoup d'informations en même temps, il est aussi possible que cela anesthésie un peu le marché en fin de semaine', observe pour sa part Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

En terme macroéconomique, l'agenda est moins dense, avec pour l'essentiel le Produit intérieur brut en zone euro au 4e trimestre.

Les valeurs du jour vendredi à la bourse de Paris, qui a fini en baisse dans le sillage de wall street une séance très volatile après les chiffres mitigés de l'emploi américain.

La bourse de Paris a terminé en baisse vendredi (-0,66%), faisant preuve d'une grande prudence au terme d'une semaine difficile et après la publication de chiffres sur l'emploi américain difficiles à interpréter.

L'indice CAC 40 a perdu 27,86 points à 4,200,67 points, dans un volume d'échanges étoffé de 4,9 milliards d'euros.

La veille, il avait fini à l'équilibre ( 0,04%) après trois jours de baisse.

Zone euro : Les bourses européennes, à l'exception de Madrid, ont toutes baissé marquées marquées par la confusion des chiffres américains, avec un chômage et un emploi qui reculent.

'Le marché est très incertain.

Francfort a lâché 1,14% et Londres 0,86%.

Royaume Uni : La bourse de Londres a terminé en baisse vendredi, à la suite de la publication de chiffres de l'emploi aux Etats-Unis mitigés.

Les statistiques sur la production industrielle britannique pour le mois de décembre et l'ensemble de 2015 seront suivies par la bourse de Londres la semaine prochaine, qui prendra aussi connaissance de nouveaux résultats d'entreprises, dont ceux très attendus de Rolls-Royce.

Lors de la semaine écoulée, l'indice vedette FTSE-100 des principales valeurs a perdu 3,87%, terminant vendredi à 5,848,06 points, les marchés restant nerveux face aux incertitudes de la croissance et des politiques monétaires mondiales et au vu des oscillations des cours des matières premières toujours très bas.

Cette fébrilité pourrait demeurer la semaine prochaine, d'autant qu'une partie de la City de Londres aura la tête plongée dans le pétrole une bonne partie de la semaine, avec l'International Petroleum Week -un rendez-vous incontournable des grands noms du secteur - de mardi à jeudi.

Concernant l'actualité plus spécifiquement britannique, les investisseurs de la place londonienne regarderont les données mensuelles (décembre) et annuelles de la balance commerciale, publiées mardi, et celles de la production industrielle, prévues mercredi.

Suisse : La bourse suisse a fini par lâcher prise vendredi, clôturant en baisse et sous la barre des 8000 points au terme d'une semaine animée.

Allemagne : La bourse de Francfort a terminé en nette baisse vendredi, déstabilisée par les chiffres de l'emploi américain, au terme d'une semaine où elle n'a fait que reculer.