Les marchés boursiers américains ont clôturé en baisse mercredi, alors que les investisseurs naviguaient à travers une nouvelle série de résultats d'entreprises tout en attendant avec impatience les annonces des géants technologiques.
Dans un climat économique marqué par un ralentissement, le S&P 500 a enregistré une perte de 0,3 %, tandis que le Nasdaq 100 a chuté de 0,6 %.
Le Dow Jones, quant à lui, a perdu 91 points, reflétant une tendance générale à la prudence sur le marché.
Le secteur des semi-conducteurs a particulièrement souffert lors de cette séance.
Nvidia, un acteur majeur de l'industrie, a vu son action reculer de 0,9 %.
AMD, un autre fabricant de puces, a connu une chute dramatique de 10,6 % après avoir publié des prévisions jugées faibles, suscitant des inquiétudes quant à la demande future.
La situation s'est aggravée pour Super Micro Computer, dont l'action a dégringolé de 32,7 %, marquant son pire jour en plus de six ans, suite à la démission inattendue de son auditeur.
Ces mouvements sur le marché des semi-conducteurs soulignent les défis auxquels le secteur est confronté dans un environnement économique incertain.
Malgré ces baisses, Alphabet a réussi à stimuler le sentiment du marché en affichant une forte croissance dans le secteur de l'informatique dématérialisée, avec une hausse de 2,8 % de son action.
Cette performance a apporté un certain optimisme à l'approche des résultats d'autres grandes entreprises technologiques, notamment Meta (+0,2 %), Microsoft (+0,1 %), Apple (-1,5 %) et Amazon (+1 %).
Les investisseurs espèrent que ces entreprises pourront également afficher des résultats solides, malgré les défis économiques.
Du côté des indicateurs, les promesses de ventes aux États-Unis ont augmenté de 7,4% en septembre, surpassant les attentes de 1,9%, après une hausse de 0,6% en août.
Par ailleurs, le secteur privé a créé 233 000 emplois en octobre, après 159 000 en septembre, dépassant également le consensus de 110 000.
Enfin, le PIB américain a progressé de 2,8% au troisième trimestre, légèrement en dessous des prévisions de 3%.
Ce ralentissement, couplé à la vigueur persistante du marché de l'emploi, a atténué les espoirs d'une réduction imminente des taux d'intérêt par la Réserve fédérale.
Les investisseurs restent donc sur leurs gardes, conscients que la politique monétaire pourrait avoir un impact significatif sur les marchés dans les mois à venir.
Le CAC 40 termine sous les 7500 points, Capgemini sanctionné
Les Bourses européennes ont clôturé en forte baisse mercredi, les investisseurs adoptant une attitude prudente face à des résultats d'entreprises jugés décevants et à l'approche des élections présidentielles américaines.
À la clôture de la bourse de Paris, le CAC 40 a perdu 1,10% à 7428 points, tandis que le Dax à Francfort a reculé de 1,13% et le FTSE 100 à Londres de 0,73%.
L'indice EuroStoxx 50 a chuté de 1,30%.
Les marchés ont été affectés par des résultats décevants, notamment ceux de Campari, et par des indicateurs économiques mitigés.
Bien que la zone euro ait connu une croissance plus rapide que prévu, les perspectives restent incertaines, notamment en raison des implications potentielles d'une victoire de Donald Trump sur les droits de douane.
Au Royaume-Uni, les actions ont été impactées par l'annonce de la ministre des Finances, Rachel Reeves, qui prévoit d'augmenter les recettes fiscales de 40 milliards de livres sterling par an.
La proximité d'un scrutin présidentiel américain très serré pèse également sur le sentiment des marchés, qui anticipent une possible victoire républicaine.
Du côté des valeurs, Volkswagen a enregistré la plus forte hausse de l'indice DAX, avec une augmentation de 1,48% à 90,24 euros, après des résultats du troisième trimestre moins dégradés que prévu.
Bien que son résultat opérationnel ait chuté de 41,7% sur un an à 2,85 milliards d'euros, ce chiffre est conforme aux attentes, et le cash flow net a atteint 3,4 milliards d'euros, supérieur aux prévisions.
Stifel maintient une recommandation d'achat avec un objectif de cours de 135 euros.
À Paris, Schneider Electric a progressé de 0,60% à 242,30 euros, soutenu par une solide performance trimestrielle et la confirmation de ses objectifs pour 2024.
Le chiffre d'affaires a atteint 9,31 milliards d'euros, en hausse de 5,9% sur un an, dépassant les attentes des analystes.
En revanche, l'action Capgemini a chuté de 6,39% à 164,80 euros suite à une révision à la baisse de ses prévisions annuelles.
Le groupe a déjà réduit ses prévisions de croissance en juillet en raison de perspectives dégradées dans les secteurs automobile et aéronautique, et son directeur général a souligné un contexte industriel plus défavorable que prévu.
Dans Les chiffres macroéconomiques du jour, le PIB en volume de la France a progressé de 0,4% pour le troisième trimestre, soutenu par les Jeux Olympiques et Paralympiques, après une hausse de 0,2% au trimestre précédent.
Les dépenses de consommation des ménages en biens ont ralenti à +0,1% en septembre, avec une augmentation des biens fabriqués (+1,8%) compensée par une baisse de la consommation alimentaire (-1,6%) et énergétique (-0,3%).
En Allemagne, le PIB a augmenté de 0,2% au troisième trimestre, contrairement aux prévisions de -0,1%, après une baisse de 0,1% au trimestre précédent.
Le taux de chômage est resté stable à 6,1% en octobre, avec une augmentation de 27 000 chômeurs, dépassant les attentes.
Dans la zone euro, l'indice de confiance des consommateurs est resté à -12,5 en octobre.
Le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,4% dans la zone euro et de 0,3% dans l'Union européenne, dépassant le consensus de 0,2% pour la zone euro.
Au deuxième trimestre, le PIB avait progressé de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l'UE.
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