
La clôture des marchés boursiers américains a été marquée par une tendance à la baisse mercredi, les investisseurs réagissant aux récents rapports d'entreprise et aux commentaires optimistes des responsables de la Réserve fédérale.
Le président de la Fed, M. Powell, a souligné que la banque centrale n'était pas pressée d'ajuster les taux d'intérêt malgré les récents signes d'une inflation élevée, marquant ainsi un changement notable par rapport à ses déclarations antérieures qui minimisaient l'impact des chiffres d'inflation élevés en janvier et février.
À la fermeture, le S&P 500 a enregistré une baisse de 0,5 %, atteignant deux creux, tandis que le Nasdaq a subi une forte chute de 1,1 %, descendant également à son niveau le plus bas depuis février. Pendant ce temps, le Dow Jones a terminé en repli de 0,1 %, les performances positives de UnitedHealth ayant atténué les pertes de l'indice.
Dans le domaine des actions individuelles, les entreprises du secteur des semi-conducteurs ont été les plus touchées, avec ASML en baisse de 7 % suite à des résultats décevants, tandis qu'ARM et Nvidia ont respectivement perdu 11,8 % et 3,2 %. Abbott a également connu une baisse de 2,9 %, les prévisions révisées à la baisse pour le deuxième trimestre ayant neutralisé les solides performances des ventes. En revanche, US Bancorp a enregistré un gain de 1,6 % malgré des prévisions de revenus d'intérêts nets inférieurs, tandis que United Airlines a grimpé de 17,4 % grâce à ses bons résultats.
La Bourse de Paris rebondit portée par LVMH
Les marchés boursiers européens ont clôturé en progression mercredi, soutenus par un apaisement sur le front des obligations et des résultats solides de certaines grandes entreprises du continent.
Cette tendance haussière a été encouragée par la stabilisation des rendements obligataires, après deux séances de hausse liées aux tensions au Moyen-Orient et aux préoccupations concernant l'inflation aux États-Unis, qui suscitent peu de confiance chez les décideurs de la Réserve fédérale.
Les performances financières des entreprises, notamment celles du géant du luxe LVMH, ainsi que les perspectives revues à la hausse d'Adidas, ont contribué à la reprise des marchés européens, après la chute significative de la veille due aux tensions géopolitiques et aux incertitudes concernant les politiques de taux aux États-Unis.
À la clôture à Paris, le CAC 40 a affiché une hausse de 0,62% à 7 981 points. Pendant ce temps, le Footsie britannique a gagné 0,35% et le Dax allemand 0,12%. Les indices EuroStoxx 50, FTSEurofirst 300 et Stoxx 600 ont également enregistré des gains de 0,1%, 0,18% et 0,17% respectivement.
Sur le plan des valeurs, LVMH a brillé grâce à des résultats trimestriels rassurants, le titre clôturant en tête du CAC 40 avec une hausse de +2,84% à 804,00 euros, malgré un ralentissement de ses ventes au premier trimestre.
Alstom a également bondi de 3,17% suite à des rapports sur des potentielles commandes de trains au Royaume-Uni. En revanche, Derichebourg a reculé de -5,21% à 4,15 euros après un avertissement sur ses résultats. La société prévoit un Ebitda courant compris entre 140 et 145 millions d'euros pour le premier semestre, en baisse par rapport à l'année précédente, principalement en raison de l'impact financier plus important que prévu de la cyberattaque subie en novembre, estimé entre 15 et 20 millions d'euros.
Du côté des indicateurs macroéconomiques, le Royaume-Uni a enregistré une baisse de l'inflation annuelle à 3,2% en mars, comparativement à 3,4% en février, conformément aux attentes. En zone euro, l'inflation annuelle a été estimée à 2,4% en mars 2024, en légère baisse par rapport à février selon Eurostat, confirmant ainsi les prévisions.
Ce ralentissement de l'inflation a renforcé les anticipations d'une baisse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) en juin. Piero Cipollone, membre du directoire de la BCE, a déclaré que les données attendues en juin et juillet pourraient étayer les arguments en faveur d'une baisse des taux d'intérêt.
Par ailleurs, le président de la Fed, M. Powell, a signalé que la banque centrale n'était pas pressée de réduire ses taux d'intérêt, reconnaissant pour la première fois que l'inflation était plus persistante que prévu, ce qui a pesé sur les marchés européens après l'ouverture de Wall Street.
Ce qu'il faut retenir de la séance
A Wall street
Les marchés boursiers américains ont connu une journée de clôture en baisse, marquée par des réactions aux récents rapports d'entreprise et aux commentaires de la Réserve fédérale.
- Powell rassure sur les taux d'intérêt : Le président de la Fed, M. Powell, a surpris en soulignant que la banque centrale n'était pas pressée d'ajuster les taux malgré les signes d'une inflation élevée, marquant un changement notable par rapport à ses déclarations antérieures. Cette attitude a influencé la confiance des investisseurs.
- Baisse des indices boursiers : À la clôture, le S&P 500 a enregistré une baisse de 0,5 %, le Nasdaq a chuté de 1,1 % et le Dow Jones a reculé de 0,1 %. Ces baisses sont significatives et témoignent de l'impact des incertitudes sur le marché.
- Secteur des semi-conducteurs sous pression : Les entreprises du secteur des semi-conducteurs ont été particulièrement touchées, avec ASML en baisse de 7 %, ARM et Nvidia perdant respectivement 11,8 % et 3,2 %. Ces performances négatives reflètent les défis spécifiques auxquels ce secteur est confronté.
- Contrastes dans les performances individuelles : Alors que certaines entreprises ont enregistré des baisses, telles que Abbott avec une baisse de 2,9 %, d'autres ont affiché des gains, comme US Bancorp avec une hausse de 1,6 % et United Airlines avec une augmentation spectaculaire de 17,4 %. Ces écarts soulignent la diversité des performances individuelles.
En résumé, cette journée à Wall Street met en lumière l'importance pour les investisseurs de surveiller attentivement les évolutions des taux d'intérêt et les performances sectorielles, car elles peuvent avoir un impact significatif sur les décisions d'investissement.
En europe à la bourse de paris
La Bourse de Paris a clôturé en progression, soutenue par des signes d'apaisement sur le marché obligataire et des résultats solides d'entreprises majeures du continent européen.
- Hausse des indices boursiers : À la clôture, le CAC 40 a enregistré une hausse de 0,62 %, atteignant 7 981 points. Cette progression témoigne de la confiance restaurée des investisseurs dans le contexte économique européen, malgré les tensions géopolitiques et les incertitudes mondiales.
- Apaisement sur le front des obligations : La stabilisation des rendements obligataires a joué un rôle crucial dans le rebond des marchés boursiers européens, après deux séances de hausse due aux tensions géopolitiques et aux inquiétudes concernant l'inflation aux États-Unis. Cette stabilité a rassuré les investisseurs et favorisé un regain de confiance sur le marché.
- Performances des entreprises clés : Les résultats solides d'entreprises telles que LVMH ont contribué à la reprise des marchés européens. LVMH, notamment, a affiché des résultats trimestriels rassurants, ce qui a stimulé la confiance des investisseurs et a entraîné une augmentation significative de ses actions.
- Contrastes dans les performances des actions : Alors que certaines entreprises ont enregistré des gains, comme Alstom avec une hausse de 3,17 %, d'autres ont subi des pertes, telles que Derichebourg en baisse de -5,21 % après un avertissement sur ses résultats. Cette diversité de performances souligne les défis et les opportunités présents sur le marché européen.
En conclusion, la journée à la Bourse de Paris met en évidence l'importance de surveiller les évolutions du marché obligataire et les performances des entreprises clés, car ces facteurs peuvent avoir un impact significatif sur les décisions d'investissement.
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