Les indices américains clôturent en baisse en raison du repli des actions technologiques, influencé par les taux d`intérêt élevés.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage inférieures aux attentes confirment la solidité de l`économie américaine, mais alimentent les préoccupations quant à une augmentation future des taux par la Fed d`ici la fin de l`année, ainsi que sur les pressions inflationnistes.
La séance du jour à Wall street : Apple termine en forte baisse
Le S&P 500 et le Nasdaq ont clôturé en territoire négatif, enregistrant des baisses de respectivement 0,3 % et 0,9 %.
Cette tendance baissière a été alimentée par des inquiétudes persistantes concernant la politique des taux d`intérêt de la Réserve fédérale, ce qui a pesé sur le sentiment général du marché.
Le secteur technologique a été particulièrement touché, avec une baisse significative de 2,9 % des actions d`Apple, consécutive à l`annonce que la Chine envisageait d`élargir l`interdiction d`utilisation des iPhones dans les entreprises publiques.
Les fabricants de puces Nvidia et AMD ont également vu leurs actions chuter de 1,7 % et 2,5 % respectivement.
En revanche, le Dow Jones a affiché une performance positive en clôturant avec une hausse de 57 points.
Cette performance a été soutenue par une augmentation substantielle de 3,2 % des actions d`Intel.
De plus, McDonald`s a enregistré une progression de 1 % suite à la décision de Wells Fargo de rehausser sa recommandation sur le titre, passant de pondération égale à surpondérer.
En ce qui concerne les données économiques, les chiffres des demandes d`allocations chômage hebdomadaires se sont révélés plus favorables que prévu, mettant en lumière la robustesse du marché du travail.
Cette situation pourrait conforter la position hawkish de la Fed.
Les nouvelles inscriptions au chômage pour la semaine se sont établies à 216 000, soit en deà§à des attentes qui tablaient sur 230 000, tandis que les coûts de main-d`Å“uvre pour le deuxième trimestre ont dépassé les prévisions.
En Europe, le CAC 40 gagne 0,03% et le Stoxx 600 perd 0,16%
Les marchés boursiers européens ont affiché des performances divergentes jeudi, alimentées par des inquiétudes quant à un possible ralentissement économique et des signes croissants de pressions inflationnistes, suscitant des préoccupations concernant les taux d`intérêt.
À Paris, l`indice principal de la Bourse de Paris a fini par enregistrer une modeste progression de 0,03 %, atteignant 7196 points, tandis que le FTSE britannique a avancé de 0,21 % et le DAX allemand a perdu 0,14 %.
Cependant, l`indice Euro Stoxx 50 a reculé de 0,45 %, le FTSEurofirst 300 de 0,12 % et le Stoxx 600 de 0,16 %.
Dans le domaine des entreprises, STMicroelectronics a été affecté par l`éventualité d`une extension de l`interdiction d`utilisation des iPhone en Chine.
Apple est le principal client du fabricant franco-italien de semi-conducteurs, entraînant une baisse de 4,11 % de son cours à 41,085 euros.
D`autres actions ont également connu des évolutions notables, à savoir Safran et Airbus, avec une hausse de 1,66 % pour le premier et de 1,85 % pour le second.
Mercredi soir, Airbus, le fabricant d`aéronefs européen, a divulgué qu`il avait réussi à livrer 52 avions et à enregistrer 117 nouvelles commandes brutes au cours du mois d`août 2023, portant ainsi le total des appareils livrés depuis le début de l`année à 433.
De son côté, Safran a bénéficié d`une augmentation de son objectif de cours par JPMorgan, qui est passé de 170 à 175 euros.
En dehors de l`indice principal, le groupe industriel Chargeurs a subi une chute abrupte de 10,35 % suite à l`annonce de résultats semestriels décevants, en raison principalement de la performance insatisfaisante de sa division des matériaux avancés.
En ce qui concerne l`activité économique, les investisseurs sont soumis à plusieurs indicateurs, notamment les chiffres du chômage publiés aujourd`hui, qui reflètent une économie américaine plus vigoureuse que prévu, alors que les économies européennes montrent des signes de faiblesse.
Destatis a annoncé une baisse de 0,8 % de la production industrielle en Allemagne en juillet, après une chute de 1,4 % en juin, alors que les prévisions tablaient sur une baisse de 0,5 %.
Au deuxième trimestre de 2023, le PIB ajusté des variations saisonnières n`a progressé que de 0,1 % dans la zone euro, en deà§à des attentes qui tablaient sur une hausse de 0,3 %.
Dans l`Union européenne, il est resté stable par rapport au trimestre précédent.
Cette estimation a été publiée par Eurostat, l`office statistique de l`Union européenne.
Pour rappel, la première estimation pour la zone euro prévoyait une croissance de 0,3 % au cours de cette période.
Au premier trimestre de 2023, le PIB avait augmenté de 0,1 % dans la zone euro et de 0,2 % dans l`Union européenne.
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