Les marchés financiers américains ont repris de la vigueur ce mercredi, effaçant en grande partie les pertes subies en début de semaine.

Portée par des données encourageantes sur le marché du travail, la Bourse de New York a affiché une solide performance, dissipant ainsi les craintes d'un ralentissement économique majeur.
Le S&P 500 a grimpé de 2,3 %, signant sa meilleure séance depuis novembre 2022, tandis que l'indice technologique Nasdaq 100 a bondi de 3,1 %.
Le Dow Jones, de son côté, a progressé de 683 points.
Le catalyseur de ce rebond réside dans les nouvelles rassurantes sur le front de l'emploi.
Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont en effet diminué de manière plus marquée que prévu, offrant un répit aux investisseurs inquiets d'une potentielle récession.
Dans le secteur des technologies, les valeurs des fabricants de puces électroniques se sont particulièrement distinguées.
Nvidia et Broadcom ont enregistré des gains respectifs de 6,1 % et 6,9 %, tandis qu'AMD a progressé de 5,9 %.
Du côté des résultats financiers, Eli Lilly a brillé avec un bond de 9,2 %, après avoir dévoilé des bénéfices trimestriels nettement supérieurs aux attentes et relevé ses prévisions pour l'année entière.
Toutefois, le tableau n'est pas uniformément positif.
Warner Bros.
a dévissé de 9 % à la suite de résultats jugés décevants par le marché, et Monster Beverage a vu son titre plonger de 10,9 % après des résultats en deçà des prévisions des analystes.
Malgré ces contre-performances, la journée s'est conclue sur une note résolument optimiste, signalant une confiance renouvelée dans la résilience de l'économie américaine.
Les Bourses européennes terminent en ordre dispersé
Les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé jeudi, influencées par divers facteurs économiques et sectoriels.
Les nouvelles technologies et l'immobilier ont particulièrement pesé sur les marchés, tandis que les statistiques des demandes d'allocation chômage aux États-Unis ont apporté un certain réconfort en éloignant la perspective d'une récession prochaine.
À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,26% à 7,247,45 points.
Cette baisse a été marquée par des performances négatives de plusieurs grandes entreprises.
Parmi les valeurs les plus touchées, on note Téléperformance, qui a chuté de 4,47%, L'Oréal, qui a perdu 1,28%, et Unibail-Rodamco-Westfield, qui a reculé de 0,98%.
Ces mouvements reflètent les préoccupations des investisseurs concernant les secteurs des nouvelles technologies et de l'immobilier.
Le Footsie britannique a abandonné 0,27%, avec une chute notable de 4,01% pour BT Group.
En revanche, le Dax allemand a progressé de 0,29%, montrant une certaine résilience malgré les incertitudes économiques.
Cette divergence entre les marchés britannique et allemand souligne les différences de perception des investisseurs vis-à-vis des économies respectives.
L'indice EuroStoxx 50 a grignoté 0,01%, tandis que le FTSEurofirst 300 a pris 0,06% et le Stoxx 600 a grappillé 0,08%.
Ces légères hausses montrent que, malgré les inquiétudes sectorielles, les investisseurs restent globalement confiants dans la solidité des marchés européens.
Côté valeurs, Téléperformance a chuté de 4,47%, se classant bon dernier du CAC 40.
Cette baisse est due à l'augmentation de la position courte nette du fonds spéculatif britannique Marshall Wace, qui a boosté sa position de 20,97% à 455,541 actions, soit 0,75% des titres du groupe français.
Selon un dernier avis de l'AMF, la position a encore été renforcée à 0,80% des intérêts.
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises du secteur des nouvelles technologies.
À l'inverse, Engie a fini à la première place du CAC 40 après une note favorable de Jefferies.
Le titre de l'énergéticien a progressé de 1,14% à 15,14 euros.
Jefferies considère Engie comme un acteur intéressant dans le secteur des énergies renouvelables, se négociant avec une décote injustifiée par rapport à ses concurrents.
Cette analyse positive montre que les investisseurs voient un potentiel de croissance dans les entreprises engagées dans la transition énergétique.
Deutsche Telekom a pris 2,34% à 24,48 euros, figurant parmi les plus fortes hausses du Dax 40.
Cette performance est due à des résultats trimestriels de bonne facture et à la hausse de l'aversion pour le risque, qui favorise les valeurs défensives.
Les investisseurs semblent privilégier les entreprises stables et bien établies dans un contexte économique incertain.
Catering International & Services (CIS) s'envole de 6,44% à 8,60 euros après avoir publié un chiffre d'affaires à taux de change constant de 212,5 millions d'euros pour le premier semestre 2024, en progression de 37,5% par rapport au premier semestre 2023.
Cette performance montre que certaines entreprises parviennent à tirer leur épingle du jeu malgré un environnement économique difficile.
Dans les statistiques du jour, le nombre d'inscriptions au chômage s'élevait à 233 000 la semaine dernière aux États-Unis, contre un consensus de 241 000 et après 250 000 la semaine précédente (chiffre révisé de 249 000).
Cette statistique rassurante éloigne la perspective d'une récession prochaine.
Les investisseurs surveillent de près ces chiffres, car ils sont souvent considérés comme des indicateurs avancés de la santé économique.
Les stocks américains de gaz ont gonflé de 21 milliards de pieds cubes de gaz au cours de la semaine du 2 août, alors qu'une augmentation de 22 milliards de pieds cubes était attendue.
Les stocks sont supérieurs de 248 milliards de pieds cubes à ceux de l'année dernière à la même époque et de 424 milliards de pieds cubes à la moyenne quinquennale de 2846 milliards de pieds cubes.
Ces chiffres montrent que les réserves de gaz sont solides, ce qui peut avoir un impact sur les prix de l'énergie et, par conséquent, sur les marchés financiers.
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