Jeudi, l'indice Dow Jones a clôturé avec une hausse de plus de 150 points, tandis que le S&P 500 a enregistré une augmentation d'environ 1% et le Nasdaq a grimpé de 1,3%, atteignant son niveau le plus élevé en 40 semaines.
Cette performance boursière a été saluée par les investisseurs suite à l'adoption du projet de loi sur la dette par la Chambre des représentants mercredi soir, tandis que les perspectives de politique monétaire étaient étroitement surveillées.
De plus, les traders ont exprimé leur satisfaction quant à l'adoption du Fiscal Responsibility Act of 2023 (loi sur la responsabilité fiscale de 2023) par un vote de 314 voix contre 117 à la Chambre des représentants.
Ce projet de loi est actuellement en cours d'examen par le Sénat et devrait être approuvé avant la date limite du 5 juin.
En ce qui concerne les performances individuelles des entreprises, Salesforce a connu une baisse de 5%.
Dans l'activité économiuqe, de nouvelles données ISM ont montré que l'activité manufacturière s'est contractée pour le cinquième mois consécutif et que les pressions sur les prix se sont considérablement atténuées, renforçant les paris selon lesquels la Fed interrompra son cycle de resserrement ce mois-ci.
En conséquence, les rendements des bons du Trésor ont chuté et les actions du secteur technologique ont été stimulées.
L'indice Stoxx 600 a gagné 0,8%, le CAC 40 à Paris 0,55%
Les marchés européens ont clôturé en progression jeudi, profitant d'une accalmie des inquiétudes sur la dette des etats-unis, l'économie chinoise et des spéculations sur un maintient de l'institution fédérale durant sa prochain comité.
À la bourse de paris, le CAC 40, clôture en hausse de +0,55% à 7,137 points après avoir connu trois séances consécutives de baisse, marquant ainsi une journée de forte volatilité.
Cette performance optimiste en juin contraste avec la chute de plus de 5% qu'a subie le marché parisien en mai.
C'est la première fois en 2023 que Paris connaît un ralentissement, le dernier recul mensuel remontant à décembre 2022 (-3,93%).
Malgré cette contreperformance mensuelle, l'indice principal de la place parisienne affiche toujours un gain d'environ 10% depuis le début de l'année.
Le footsie britannique a gagné 0,59% et le dax allemand 1,21%.
L'indice eurostoxx 50 a progressé de 0,94%, le ftseurofirst 300 de 0,76% et le stoxx 600 de 0,78%.
Sur le front des entreprises, Wavestone a enregistré une légère baisse de 2% de son résultat net part du groupe, atteignant 50,1 millions d'euros.
En revanche, le résultat opérationnel courant a connu une augmentation de 3 millions d'euros pour atteindre 77 millions d'euros, ce qui se traduit par une marge de 14,5%.
Le chiffre d'affaires consolidé s'est élevé à 532,3 millions d'euros, enregistrant une croissance de 13% par rapport à l'année précédente, dont 7% de croissance interne.
En conséquence, le titre a augmenté de +2,91% pour atteindre 45,95 euros.
Pour sa part, Casino a atteint son niveau le plus bas de son histoire ce jeudi.
En raison de difficultés financières importantes, l'entreprise est entrée en procédure de conciliation vendredi.
En dépit de résultats annuels solides qui ont dépassé les attentes pour l'exercice 2022-2023, Rémy Cointreau a connu une chute de 5,01% à 136,55 euros.
Au cours de cette période, la société a enregistré une augmentation de 38,3% de son résultat net part du groupe, atteignant 293,8 millions d'euros.
Dans l'activité économique, l'inflation en zone euro confirme sa tendance à la baisse, enregistrant une diminution plus prononcée que prévu.
Le taux d'inflation annuel dans la région est estimé à +6,1% en mai selon Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
Ce chiffre est inférieur aux estimations qui tablaient sur une inflation de +6,3% après un taux de +7% en avril.
Il s'agit du niveau d'inflation le plus bas depuis près d'un an.
L'inflation annuelle "core", qui exclut certains éléments volatils, s'établirait à +5,3% après avoir atteint +5,6% en avril (le consensus étant de +5,5%).
Cette décélération de l'inflation incite à l'optimisme, car elle pourrait inciter la Banque centrale européenne (BCE) à adopter une approche plus modérée dans sa politique de hausse des taux d'intérêt.
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a laissé entendre que les hausses de taux restantes seraient relativement limitées.
Il estime que l'essentiel du travail a déjà été accompli grâce à la série de hausses de taux initiée en juillet 2022 pour lutter contre l'inflation dans la zone euro.
En outre, dans la zone euro, le taux de chômage a reculé en mars pour s'établir à 6,5% de la population active, ce qui est conforme aux prévisions des économistes.
La séance du jour à Wall street
Pendant la fermeture des marchés en zone euro, la bourse de New York évoluait en progression, l'indice phare prenait 0,20% alors que le standard & poor's 500 0,6% et l'indice des valeurs technologiques +0,8%.
La Chambre des représentants a voté en faveur d'un projet de loi bipartisan qui prévoit la suspension temporaire du plafond de la dette jusqu'en 2025, malgré l'opposition de certains élus ultra-conservateurs.
Le sort du projet de loi repose désormais entre les mains du Sénat, qui devra voter le texte et le transmettre au président Joe Biden pour qu'il soit promulgué d'ici lundi.
Cette mesure éviterait un défaut de paiement pour la première puissance économique mondiale.
La large majorité obtenue à la Chambre laisse présager une issue favorable au Sénat.
0 Commentaire