la Bourse de New York a clôturé en hausse, stimulée par une série d'événements favorables, dont des commentaires encourageants du président de la Réserve fédérale américaine, une détente notable sur le marché obligataire et des performances financières robustes de plusieurs entreprises.
Par ailleurs, Wall Street a positivement réagi à l'annonce des autorités monétaires concernant un ralentissement dans la réduction du bilan de la Fed.
Cette mesure devrait réduire considérablement la quantité de bons du Trésor que les marchés doivent absorber chaque mois, une nouvelle bien accueillie par les investisseurs.
En fin de journée, les indices majeurs ont affiché des gains significatifs : le Dow Jones a augmenté de 0,85 %, le Nasdaq a bondi de 1,51 %, tandis que l'indice élargi S&P 500 a enregistré une hausse de 0,91 %.
Du côté des actions individuelles, Moderna a vu son cours bondir de 12,68 %, malgré une chute de plus de 90 % de son chiffre d'affaires annuel.
Les investisseurs ont été rassurés par une perte nette moins élevée que prévu, grâce notamment à une gestion efficace des coûts fixes.
Qualcomm a également impressionné avec une hausse de 9,74 % suite à l'annonce de résultats et de prévisions qui ont surpassé les attentes, avec un soutien notable de ses ventes au secteur automobile.
Rivian a enregistré une progression de 6,73 %, stimulée par la nouvelle d'un soutien financier de 827 millions de dollars de l'État d'Illinois pour l'expansion de son usine à Normal.
Les marchés boursiers européens affichent une morosité palpable suite aux annonces de la Fed
En Europe, l'atmosphère était moins optimiste.
Les marchés ont réagi négativement à la récente décision de la Fed de ne pas baisser rapidement les taux d'intérêt.
Le CAC 40 a reculé de 0,88 %, se fixant à 7914 points, et l'EuroStoxx 50 a diminué de 0,53 %, atteignant 4895 points.
Concernant les valeurs européennes, Teleperformance a dominé le marché parisien après la publication de son rapport d'activité trimestriel, tandis que Stellantis a clôturé en queue de peloton, pénalisé par des prévisions de marges décevantes.
Enfin, Imerys a gagné 12,62 % pour atteindre 34,10 euros, malgré des résultats trimestriels mitigés.
Le groupe se montre toutefois optimiste, anticipant une reprise graduelle de ses marchés dans les mois à venir.
Le chiffre d'affaires pour le premier trimestre de 2024 s'élevait à 926 millions d'euros, marquant un recul de 5,3 % sur un an, ajusté des effets de périmètre et de taux de change.
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