Les indices boursiers américains ont clôturé en légère hausse jeudi, marquant une troisième séance consécutive dans le vert pour le S&P 500 et le Nasdaq.
Cette performance s'inscrit dans un contexte de baisse des rendements obligataires et de signaux économiques mitigés.
A la clôture, le S&P 500 et le Dow Jones ont gagné environ 0,1%, tandis que le Nasdaq a progressé de 0,3%.
Les investisseurs ont interprété favorablement les dernières données économiques, y voyant des signes d'un possible assouplissement monétaire à venir.
Côté valeurs, les géants de la tech ont tiré leur épingle du jeu.
Amazon a bondi de 2,1%, entraînant le secteur de la consommation discrétionnaire.
Les valeurs des services de communication ont également brillé, avec des hausses notables pour Alphabet, Meta et Netflix.
À l'inverse, les secteurs de la consommation de base et de la finance ont sous-performé.
Walmart et Visa ont notamment accusé des replis.
Parmi les mouvements marquants, Salesforce s'est distingué avec un bond de 4%, tandis que Nvidia a cédé 1,9%.
Les regards se tournent maintenant vers Nike, dont la publication des résultats trimestriels est attendue après la clôture.
Sur le front de l'emploi, les nouvelles inscriptions au chômage ont reculé pour la deuxième semaine d'affilée.
Cependant, le nombre de chômeurs de longue durée a atteint son plus haut niveau depuis 2021, suggérant un marché du travail en perte de vitesse.
L'économie américaine montre des signes de résilience, avec une légère révision à la hausse de la croissance du PIB au dernier trimestre, passant de 1,3% à 1,4%.
Les marchés européens vacillent face aux incertitudes politiques Dans un contexte tendu, les principales places boursières européennes ont connu une journée mouvementée ce jeudi.
L'approche des élections législatives en France et l'attente du premier débat présidentiel américain ont pesé sur les investisseurs.
Le CAC 40 parisien a cédé 1,03%, clôturant à 7530 points.
Cette baisse reflète les inquiétudes croissantes concernant le scrutin français, avec un spread franco-allemand dépassant les 80 points de base, signe d'une tension politique palpable.
Sur le plan des entreprises, OVHcloud s'est distingué avec une hausse spectaculaire de 14,17%, porté par des résultats trimestriels solides.
À l'inverse, le géant suédois H&M a dévissé de près de 13% après des chiffres décevants.
Le secteur du luxe a tiré son épingle du jeu, Kering gagnant 4,67% suite à une recommandation favorable de Bank of America.
Les marchés obligataires ont également reflété les tensions, le rendement de l'OAT française à 10 ans franchissant la barre des 3,27%.
Les investisseurs restent sur le qui-vive, attendant les chiffres de l'inflation en France et aux États-Unis prévus pour demain.
Ces données, couplées aux résultats des élections françaises ce week-end, devraient fortement influencer les tendances de marché dans les jours à venir.
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