Le marché boursier de New York a affiché des résultats contrastés en cette journée de mercredi, suite à l'annonce par la Réserve fédérale des États-Unis d'un potentiel assouplissement des taux d'intérêt à l'horizon, une nouvelle qui a permis au S&P 500 de connaître ses avancées les plus significatives de l'année.

Quant au Dow Jones, il a reculé de 0,77 %, soit une baisse de 305,47 points, pour s'établir à 39 475,90, tandis que le S&P 500 a légèrement fléchi, perdant 7,35 points, ou 0,14 %, pour clôturer à 5 234,18 points.
En revanche, le Nasdaq Composite a progressé, gagnant 26,98 points, soit une augmentation de 0,16 %, pour atteindre 16 428,818 points.
La Fed a renouvelé son engagement envers un assouplissement monétaire, anticipant trois réductions de taux au cours de l'année, ce qui a engendré une vague d'optimisme parmi les investisseurs.
Matt Stuckyn de la Northwestern Mutual Wealth Management Company a souligné que le marché financier perçoit désormais la Fed non plus comme une menace mais comme un potentiel allié.
Du côté des entreprises, Nike a vu son action dégringoler de 6,9 % après avoir revu à la baisse ses prévisions de revenus pour le premier semestre de l'exercice fiscal 2025.
En contraste, FedEx a vu son action s'envoler de 7,4 % suite à l'ajustement positif de ses prévisions de profit pour 2024 et à l'amélioration de 2,5 % de la marge opérationnelle de sa division Express.
Le CAC 40 et LVMH en repli
Par ailleurs, les marchés européens ont clôturé de manière inégale vendredi, tandis que Wall Street montrait des signes de vacillement à mi-séance, les investisseurs prenant un moment pour souffler après une série de records boursiers stimulés par les récentes politiques des banques centrales.
Notamment, le secteur du luxe et celui des technologies ont été les plus impactés.
Le CAC 40 à Paris a terminé en baisse de 0,34 % à 8 151,928 points, affichant un léger recul de 0,16 % sur l'ensemble de la semaine.
Le marché boursier britannique, le Footsie, a progressé de 0,61 %, tandis que le Dax allemand a enregistré une hausse de 0,18 %.
En détail, les entreprises du secteur du luxe, telles que Kering, ont exercé une pression considérable sur les indices, Kering ayant chuté de 3,31 % après un avertissement sur ses bénéfices, en partie à cause d'une réduction des ventes en Asie, dont une baisse notable de 20 % pour Gucci.
Cela a entraîné un recul de 2,15 % pour les actions de LVMH et une baisse de 0,93 % pour celles d'Hermès.
En ce qui concerne les indicateurs économiques, le Royaume-Uni a signalé une stagnation des ventes au détail en février, malgré les défis posés par des conditions météorologiques défavorables, confirmant une reprise économique après une courte récession l'année précédente.
En Allemagne, l'enquête de l'institut Ifo a révélé une amélioration du moral des entrepreneurs en mars, avec un indice du climat des affaires s'élevant à 87,8, surpassant les attentes.
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