En ce jeudi, l'euphorie boursière a marqué une pause mesurée à Wall Street. Bien que le S&P 500 et le Nasdaq aient clôturé quasi inchangés, le Dow Jones a enregistré un gain modeste de 78 points.
Cette accalmie intervient au lendemain de nouveaux sommets atteints par les indices phares.
L'attention des investisseurs se tourne désormais vers les prochains rapports sur l'emploi, prévus pour demain, afin d'évaluer les perspectives de la politique monétaire.
Sur le front des entreprises, Lululemon a bondi de 4,8 %, dépassant les attentes pour son premier trimestre fiscal.
Quant à Salesforce, son action a progressé de 2,6 % après que Mason Morfit, membre du conseil d'administration et codirecteur général de l'investisseur activiste ValueAct, a renforcé sa participation dans l'entreprise de logiciels, la portant à près d'un milliard de dollars.
En revanche, Nvidia a vu son action reculer de 1,2 %, s'éloignant des sommets atteints en début de semaine.
Le géant des puces voit ainsi sa capitalisation boursière s'écarter des 3 000 milliards de dollars, après avoir brièvement détrôné Apple pour devenir la deuxième plus grande entreprise américaine en termes de valorisation boursière mercredi.
Dans l'actualité économique, les demandes initiales d'allocations chômage ont connu une hausse inattendue la semaine dernière.
D'autre part, les coûts de main-d'œuvre au premier trimestre ont été révisés à la baisse, laissant entrevoir une marge de manœuvre pour la Réserve fédérale en vue d'une potentielle baisse des taux d'intérêt cette année.
Un scénario qui suscite l'espoir des investisseurs.
Les Bourses européennes terminent dans le vert après la BCE
De l'autre côté de l'Atlantique, les actions européennes ont poursuivi leur progression jeudi, dans la foulée de la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de réduire ses taux directeurs de 25 points de base, comme anticipé.
Cette mesure marque le début du processus de normalisation de la politique monétaire après un cycle historique de resserrement.
Si la BCE a relevé ses prévisions d'inflation, elle a néanmoins averti que les risques de hausse persistante des prix empêchaient le Conseil des gouverneurs de signaler de nouvelles réductions de taux à ce stade.
A la clôture, l'indice CAC 40 a progressé de 0,42% pour atteindre 8040 points, tandis que l'EuroStoxx50 a grimpé de 0,66% à 5069 points.
L'indice Stoxx 50 de la zone euro a gagné 0,7 % pour clôturer à 5 070, frôlant son pic de 23 ans atteint le mois dernier.
Son homologue plus large, le Stoxx 600, a également progressé de 0,7 % pour établir un nouveau record de clôture à 525.
Les valeurs technologiques ont continué de briller, à l'image d'ASML qui a ajouté 1,5 % à sa performance, prolongeant ainsi sa hausse de près de 9 % de la séance précédente.
Cette progression fait suite à l'annonce de la vente d'équipements pour puces à TSMC.
Malgré des résultats annuels moins dégradés que prévu, grâce à des efforts sur les coûts, Rémy Cointreau a finalement cédé 0,06% à 83,35 euros.
De son côté, Atos a repoussé l'échéance pour la sélection d'une proposition de restructuration financière jusqu'au début de la semaine du 10 juin 2024.
Après un plongeon de près de 45% en quatre séances, l'action du groupe informatique en difficulté a connu un rebond de 6,42% à 1,16 euro.
Sur le front macroéconomique, le Conseil des gouverneurs de la BCE a décidé d'abaisser ses trois taux d'intérêt directeurs de 25 points de base.
Ainsi, les taux d'intérêt des opérations principales de refinancement, de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront réduits à respectivement 4,25%, 4,50% et 3,75% à compter du 12 juin 2024.
Cependant, la politique monétaire de la BCE demeure restrictive.
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