La Bourse de New York a terminé en légère hausse mercredi, malgré une atmosphère nerveuse due à l'escalade du conflit au Moyen-Orient et l'attente de données sur l'emploi aux États-Unis.
Le Dow Jones a progressé de 0,09%, le S&P-500 de 0,01% et le Nasdaq Composite de 0,08%.
Les tensions géopolitiques persistent, notamment après l'attaque de missiles de l'Iran contre Israël.
Les investisseurs se préparent également à la publication d'un rapport sur l'emploi, qui devrait confirmer la solidité du marché du travail.
Wall Street a connu de bons résultats en septembre, soutenus par une baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale.
Les traders anticipent une nouvelle baisse des taux en novembre.
Par ailleurs, une grève de dockers sur la côte Est des États-Unis coûte environ 5 milliards de dollars par jour à l'économie.
Concernant les valeurs, Nvidia a gagné 1,6%, tandis que Nike a chuté de 6,8% après avoir retiré ses prévisions de chiffre d'affaires, et Tesla a perdu 3,5% en raison de livraisons inférieures aux attentes.
Le CAC 40 termine stable malgré les tensions entre Israël et l'Iran
La Bourse de Paris a clôturé stable mercredi, avec un léger gain de 0,05%, à l'approche de la publication du rapport sur l'emploi américain.
L'indice CAC 40 a progressé de 3,52 points, atteignant 7,577,59 points, après une séance volatile.
Les investisseurs restent prudents en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, notamment entre Israël et l'Iran, et attendent des clarifications avant la saison des résultats d'entreprises.
Les combats entre Israël et le Hezbollah au Liban ont intensifié les inquiétudes concernant la stabilité de la région, un an après l'attaque du Hamas sur Israël.
En parallèle, les marchés se concentrent sur le marché de l'emploi américain, avec des attentes de croissance malgré une inflation en baisse.
Une enquête a révélé la création de 143,000 emplois dans le secteur privé américain en septembre, dépassant les prévisions.
Des préoccupations spécifiques au CAC 40, notamment la dette publique française, pèsent également sur le marché.
Le Premier ministre a averti que la dette, atteignant 3,228,4 milliards d'euros, représente un risque majeur pour la France.
Dans le secteur des entreprises, TotalEnergies a relevé ses prévisions de croissance de production d'hydrocarbures à environ 3% par an jusqu'en 2030, tandis que Sopra Steria a annoncé un programme de rachat d'actions de 150 millions d'euros, entraînant une hausse de son action.
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