Bourse : wall street vue en hausse, le cac 40 dans le vert après le discours de donald trump

Wall Street devrait ouvrir en hausse mercredi, soutenue par le discours de Donald Trump devant le Congrès américain, qui a suscité un regain d'optimisme parmi les investisseurs.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une augmentation de 0,50% pour le Dow Jones, 0,55% pour le Standard & Poor's 500 et 0,70% pour le Nasdaq.

Les marchés sont également en attente de la publication de l'indice ISM des services et de l'enquête ADP sur l'emploi, qui précéderont le rapport mensuel officiel sur l'emploi prévu pour vendredi.

Rebond des marchés européens avec l'annonce d'un fonds d'infrastructures de 500 milliards d'euros

En Europe, les Bourses rebondissent après une journée difficile mardi, marquée par des craintes de guerre commerciale mondiale et des tensions liées à la situation en Ukraine.

Les valeurs de défense, en particulier, ont tiré le marché vers le haut, avec l'annonce d'un fonds d'infrastructures de 500 milliards d'euros par les conservateurs et les sociaux-démocrates en Allemagne.

Cette initiative vise à réformer le frein à l'endettement du pays pour permettre une augmentation significative des dépenses en matière de défense.

À Paris, le CAC 40 a gagné 2% pour atteindre 8208 points, tandis qu'à Francfort, le Dax a bondi de 3,30%, se rapprochant de son pic historique.

À Londres, le FTSE a progressé de 0,40%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro ont également enregistré des gains significatifs, avec des hausses de 2,20% et 1,35% respectivement.

Concernant les droits de douane souhaités par Donald Trump, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré qu'un compromis avec le Canada et le Mexique était attendu ce mercredi.

Sur le plan géopolitique, Trump a révélé avoir reçu une lettre de son homologue ukrainien, Volodimir Zelensky, exprimant sa volonté d'entamer des négociations pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie.

En Chine, un document gouvernemental présenté lors de la session plénière annuelle du Parlement a révélé que le pays vise un objectif de croissance économique d'environ 5% pour 2025, similaire à celui de 2024.

Le gouvernement s'engage à allouer davantage de ressources budgétaires pour lutter contre les pressions déflationnistes et atténuer l'impact des droits de douane américains.

Ces nouvelles favorisent une prise de risque sur les marchés financiers, mettant temporairement de côté les inquiétudes récentes.

L'indice de volatilité sur l'Eurostoxx a chuté de 9%, atteignant environ 20 points.

Du côté des entreprises américaines, Nvidia a progressé de 1,4%, Broadcom de 2% et Intel de 1,1%, alors que le marché évalue l'impact de la proposition de Trump de supprimer le "Chips Act", une loi bipartite de 2022 sur les subventions à l'industrie des semi-conducteurs.

Les actions de Ford, General Motors et Tesla ont également augmenté, respectivement de 2,6%, 5,4% et 1,8%, alimentées par l'espoir d'un compromis sur les droits de douane.

En France, Atos a enregistré une forte hausse de 20,50% à 0,0042 euro, grâce à un rebond de ses prises de commandes, atteignant 2,7 milliards d'euros au quatrième trimestre, avec un ratio de prises de commandes sur chiffre d'affaires amélioré à 117%.

Dassault Aviation a également progressé de 5,52% à 290,40 euros, anticipant une augmentation de son chiffre d'affaires en 2025, avec un chiffre d'affaires de 6,23 milliards d'euros en 2024 et un dividende proposé de 4,72 euros par action.

Dassault Aviation a bondi de 5,50% après avoir annoncé des prévisions de chiffre d'affaires en hausse pour 2025, estimant un chiffre d'affaires de 6,5 milliards d'euros, ainsi que la livraison de 40 Falcon et de 25 Rafale.

Sur le plan macroéconomique, un accord a été conclu en Allemagne pour créer un fonds d'infrastructures de 500 milliards d'euros et réformer le frein à l'endettement, permettant des déficits budgétaires.

En France, la production industrielle a diminué de 0,7% en janvier, et l'indice PMI Composite a chuté à 45,1 en février.

En Allemagne, le PMI Composite est resté stable à 50,4, tandis qu'en zone euro, il est resté à 50,2.

Les prix à la production industrielle dans la zone euro ont augmenté de 1,8% en février, dépassant les attentes.

Aux USA, l'enquête mensuelle du cabinet ADP a révélé que le secteur privé américain a créé moins d'emplois que prévu en février, avec seulement 77,000 nouvelles créations de postes.

Ce chiffre est en baisse par rapport aux 186,000 emplois créés en janvier (révisé de 183,000) et est inférieur aux prévisions des économistes, qui anticipaient en moyenne 140,000 créations.

Les résultats de l'enquête ADP sont publiés avant le rapport officiel sur l'emploi du département du Travail, attendu vendredi.