Gazprom (MCX:GAZP), le fournisseur de gaz naturel, a déclaré qu'il prévoyait d'augmenter sa production pétrolière l'année prochaine et d'ajouter que les producteurs pétroliers russes s'était fait briefer par gouvernement russe quant au respect de l'accord passé avec l'OPEP, le mois dernier, pour une réduction de l'activité.
Gazpromneft a déclaré à la presse russe que l'entreprise prévoit une augmentation de 8% à 9 % du résultat de l'année 2016 et comparé à la production de l'année 2015, avec des prévisions d'une augmentation de la production de 79,7 millions de tonnes à 86-87 millions de tonnes.
D'après l'entreprise, la production pétrolière « devrait augmenter » davantage en 2017.
Le PDG de Gazprom Neft, Alexander Dukov a déclaré que les producteurs russes travailleront sur un accord pour la répartition des quotas de réduction afin d'honorer l'accord passé avec l'OPEP.
« Nous pouvons toujours réaliser des marchés entre entreprises.
Le plus important est de réduire la production de la Russie de 300,000 barils par jour, mais nous pouvons nous organiser entre nous pour l'atteinte de cet objectif, » indique Dukov.
D'autres entreprises productrices de pétrole ont tenu des propos similaires.
Ravil Maganov, vice-président de Lukoil a déclaré que les quotas n'avait pas encore été établis pour la réduction de la production en Russie.
« Chaque entreprise devra faire un choix en fonction de ses parts de marché.
Les entreprises devront prendre en considération leur position sur le marché, » déclare Maganov à la presse.
Lors de la réunion du 10 décembre, la Russie avait accepté de « réduire la production journalière » de pétrole de 200,000 barils par jour en mars, puis de 300,000 en avril, avec un total de production ne devant pas dépasser 10,947 millions de barils par jour.
Toutefois, le ministre de l'énergie russe conserve ses prévisions de production de 548 551 millions de tonnes (soit 11,01 11,07 millions de barils par jour) en 2017.
Les entreprises ne sont pas obligée de coopérer et aucune « punition » ne sera appliquée si l'objectif fixé par l'OPEP n'est pas atteint, déclaré le ministre de l'énergie.
Les prix du pétrole et des futures sont en hausse en vue de l'entame de la réduction de la production le 1er janvier 2017.
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