Investing.com -Les bourses européennes ne se laissaient pas abattre ce vendredi matin, grà¢ce à l‘espoir que les politiciens américains soient sur le point de trouver un accord qui permettrait de mettre fin à l‘impasse sur le budget fédéral avant la date fatidique o๠la dette nationale atteindra sa limite.
En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,1%, le CAC 40 franà§ais trébuchait de 0,11%, et le DAX 30 allemand arrachait 0,23%.
Un consensus n‘a pas réussi à émerger hier au cours des 90 minutes de prise de contact entre le président Obama et les chefs de file de l‘opposition républicaine, mais les négociations se sont prolongées jusque tard dans la nuit afin de relancer les administrations et d‘éviter un éventuel défaut de paiement.
Celui-ci avait estimé que l‘opposition devait relever la limite de la dette maximale et permette de mettre fin aux débrayages des fonctionnaires afin que les négociation sur la politique fiscales puissent se dérouler dans la sérénité.
Jack Lew, ministre des finances des Etats-Unis, avait rappelé hier devant le comité financier sénatorial des Etats-Unis que ceux-ci atteindraient leur plafond d‘endettement maximal le 17 octobre, et que les chicaneries commenà§aient à avoir des conséquences économiques.
La finance avait plutôt le sourire, la Deutsche Bank allemande empochant 0,20%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 0,66 et 0,74%.
La périphérie était moins unanime, les espagnols Banco Santander et BBVA encaissant 0,08 et 0,11%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit laissant cependant échapper 0,67 et 0,01%.
Genmab, spécialiste danois des traitements contrte le cancer, bondissait de 2,20% après que son Ofatumumab ait montré une réduction significative des formations de lésions cérébrales dans le cadre de tests cliniques sur la sclérose en plaques.
A Londres, le FTSE 100 avanà§ait de 0,25%, bien que les établissements bancaires de Grande-Bretagne soient aussi partagés que leurs homologues continentaux.
La Royal Bank of Scotland glissait ainsi de 0,25%, et Barclays de 0,07%, tandis que HSBC holdings et Lloyds Banking se plaà§aient en pointe avec 0,28 et 1,36%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières étaient plutôt en forme, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto amassant 0,50 et 0,33%, leur rival Glencore Xstrata n‘étant pas en reste avec 0,96%.
Royal Mail était aussi de la fàªte, s‘envolant de 35,91% après avoir levé 1,7 milliards de GBP lors de sa mise sur le marché, situant ainsi sa valorisation à 3,3 milliards de GBP.
Les perspectives des marchés américains partageaient les hésitations ambiantes: les options sur le Dow Jones prévoyaient un sursaut de 0,03%, celles sur le S&P 500 tablant sur un faux pas de 0,05% et celles sur le nasdaq 100 laissant espérer un frémissement de 0,04%.
L‘université du Michigan s‘appràªtait de son côté à publier aujourd‘hui les premières évaluations de son indice du moral des ménages.
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