Investing.com -Les bourses européennes gardaient la forme ce mardi après-midi, après qu‘il ait été montré que la confiance économique allemande avait connu un regain inférieur aux espérances pour ce mois-ci, tout en atteignant malgré tout son plus haut niveau depuis mars 2012.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,47%, le CAC 40 franà§ais de 0,65%, et le DAX 30 allemand de 0,29%.
L‘indice du moral dans les entreprises germaniques établi par l‘institut Ifo pour la recherche économique a en effet réalisé un saut de puce depuis les 107,6 d‘aoà»t vers 107,7, au lieu des 108,2 anticipés.
Les valeurs de la région restaient en demi-teinte après que Mario Draghi, président de la banque centrale européenne, ait déclaré qu‘une troisième série d‘injections de liquidités au sein des établissements financiers dont elle a la charge était envisageable au cas o๠la sauvegarde de son économie en dépendrait.
William Dudley, président de la réserve fédérale de New York, avait quand à lui fournir hier des raisons pour lesquelles la banque centrale des Etats-Unis avait opté pour le statu quo.
La finance restait mitigée, la Deutsche Bank allemande empochant 0,20%, suivie du franà§ais BNP Paribas avec 0,08, dont le compatriote Société Générale laissait échapper 0,65%.
La périphérie était plus unanime, les espagnols Banco Santander et BBVA encaissant respectivement 0,30 et 0,40%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit n‘étant pas en reste avec 0,59 et 0,66%.
A Rome, l‘opérateur téléphonique Telecom Italia bondissait de 1,95% après que son collègue Telefonica ait accepté de payer 324 millions d‘euros pour renforcer depuis 46 vers 66% son emprise sur Telco SpA, qui en détient 22,4%.
A Londres, le FTSE 100 frémissait de 0,23%, profitant de la vigueur de ses établissements bancaires.
HSBC holdings frémissait de 0,09% et la Royal Bank of Scotland de 0,27%, tandis que Lloyds Banking et Barclays se plaà§aient en pointe avec 0,33% et 1,42%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont cependant continué à souffrir, le mastodontes miniers Evraz et Glencore Xstrata fondant respectivement de 1,80 et 0,09%, leurs concurrents Fresnillo et Randgold Resources n‘étant pas à l‘abri avec 3,21 et 2,23%.
Les perspectives des marchés américains partageaient cet optimisme mitigé: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,05%, celles sur le S&P 500 laissant redouter un faux pas de 0,02% et celles sur le nasdaq 100 tablant sur une poussée de 0,16%.
Les Etats-Unis comptaient pour leur part voir sous peu leurs spécialistes de l‘immobilier fournir leur mesure de l‘évolution des prix des logements, qui précèdera un rapport sur l‘humeur des ménages.
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