Investing.com -Les bourses européennes ont retrouvé des couleurs ce mardi après-midi, bien que la prudence reste de mise à quelques heures de la publication cruciale des chiffres de l‘emploi américains de septembre.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,08%, le CAC 40 franà§ais de 0,20%, et le DAX 30 allemand de 0,07%.
La nervosité était en effet palpable, en raison de la crainte des conséquences économiques des 16 jours de mises à pied des fonctionnaires récemment subis par les Etats-Unis sur une relance déjà fragilisée.
Leurs conséquences sur la croissance pourraient ainsi encourager la Réserve Fédérale à repousser la fermeture du robinet de ses injections de liquidités au moins jusqu‘à l‘année prochaine.
Les yeux étaient désormais tournés vers le rapport sur l‘emploi hors agriculture qui devait àªtre publié le 4 octobre, afin d‘évaluer le moment o๠elle réduira la voilure de ses apports de capitaux.
La finance demeurait partagée, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 0,57%, suivie par le franà§ais Société Générale avec 0,32%, tandis que son compatriote BNP Paribas empochait 0,19%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA trébuchant de 0,44 et 0,51%, tandis que l‘italien Intesa Sanpaolo encaissait 0,19%.
Sur le front de l‘industrie pharmaceutique, le suisse Novartis bondissait de 1,18%, après avoir relevé ses projections pour la seconde fois de l‘année, après l‘échec du lancement d‘une version générique d‘un de ses fers de lance.
L‘opérateur téléphonique néerlandais Royal KPN s‘élevait aussi de 1,93% malgré ses pertes du troisième trimestre, dà»es à des dépréciations d‘actifs allemands, tandis que la concurrence se renforà§ait aux Pays-Bas.
A Londres, le FTSE 100 frémissait de 0,26%, les entreprises spécialisées dans les matières premières ayant le sourire.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto amassaient respectivement 3,26 et 0,17%, Glencore Xstrata n‘étant pas en reste avec 0,45%.
La City suivait quand à elle le chemin tracé sur le continent, la Royal Bank of Scotland grignotant 0,75%, et Lloyds Banking 0,71%, mais Barclays et HSBC holdings décevaient cependant en se rétractant de 0,03 et 0,05%.
Les perspectives des marchés américains étaient quand à elles hésitantes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,01%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,05%, tandis que celles sur le nasdaq 100 tablant toutefois sur un sursaut de 0,05%.
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