forexpros -Les bourses européennes étaient légèrement intimidées ce mercredi, les craintes causées par la gestion de la crise de la dette de la zone euro et le ralentissement de l'économie de la planète continuant à plomber l'atmosphère.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0,21%, le CAC 40 franà§ais de 0,07%, et le DAX 30 allemand de 0,1%.
Le moral restait en effet morose après que le Fonds Monétaire International ait rabaissé mardi ses prédictions pour l'expansion économique de cette année et de la prochaine, justifiant par la màªme occasion les coups de pouce des principales banques centrales destinés à stimuler des économies fragilisées.
Il a aussi rappelé ce matin que la crise de la dette de la région était encore la plus grande menace pesant sur l'économie mondiale et exhorté ses dirigeants à renforcer les liens fiscaux et financiers en son sein.
La nervosité restait palpable en raison de l'inconnue de la position espagnole concernant une possible demande de secours, et des incertitudes concernant un éventuel accord sur les conditions d'attribution de la prochaine tranche d'aides à la Grèce par les bailleurs de fonds internationaux.
La finance était majoritairement en forme, le franà§ais Société Générale prenant 0,31% tandis que son compatriote BNP Paribas laissait échapper 0,13%, et que les allemands Deutsche Bank et Commerzbank bondissaient respectivement de 1,11 et 1,07%.
Mais la périphérie n'a pas suivi le mouvement, les italiens Unicredit et Intesa Sanpaolo chutant de 0,76 et 0,48%, imités par les espagnols BBVA et Banco Santander avec 1,01 et 0,98%.
Nokia aussi était en difficulté, plongeant de 1,44% alors qu'il se disait qu'il cherchait qu'il cherchait à améliorer la fiabilité du système de cartographie partagé avec Apple dont la mise au point lui a coà»t des milliards, de nombreux utilisateurs d'iPhones se plaignant des erreurs qui l'entachent.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a cédé 0,38%, tiré vers le bas par des extracteurs en berne.
L'exploitant majeur en métaux précieux Fresnillo a ainsi dégringolé de 2,48%, et son concurrent Polymetal de 1,77%.
BP, poids lourd des hydrocarbures, a chuté de 0,5%, tandis que son collègue Anglo American engrangeait 1,63%.
L'opérateur téléphonique Vodafone a pour sa part effectué un repli de 0,42%, alors qu'il se disait qu'il pourrait marquer des points dans la procédure fiscale à hauteur de 2,2 milliards d'USD l'opposant à l'état indien, après qu'un groupe de responsables se soit opposé à une clause rétroactive ajoutée aux lois nationales et faisant fuir les investisseurs étrangers.
Mais la City était porteuse de bonnes nouvelles, les établissements financiers de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux, HSBC holdings grignotant 0,17%, Barclays 1,47%, dépassés par la Royal Bank of Scotland avec 2,66% et par Lloyds Banking avec 3,7%.
Les perspectives des marchés américains étaient plutôt mitigées: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,07%, celles sur le S&P 500 tablant sur un frémissement de 0,01% et celles sur le nasdaq 100 enisageant 0,07% de recul elles aussi.
Des chiffres officiels avaient auparavant signalé que la production industrielle de la France avait augmenté en aoà»t de manière inespérée, grimpant de 1,5% pour prolonger les 0,6% précédents, celle de l'Italie faisant de màªme avec 1,7% dans le màªme temps au lieu des 0,5% de diminution redoutés.
Celle-ci comptait d'autre part émettre aujourd'hui pour 11 milliards d'euros de bons du trésor à court terme, et fournir les chiffres de sa production industrielle, tandis que le premier ministre espagnol Mariano Rajoy rencontrera le président franà§ais Franà§ois Hollande à Paris.
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