forexpros -Les bourses européennes ne débordaient pas d'enthousiasme ce mercredi après-midi, la situation de l'Espagne s'étant révélée pire que prévue, les opérateurs se tournant désormais vers les résultats des Etats-Unis et le communiqué de leur banque centrale.
En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0,17%, le CAC 40 franà§ais de 0,07%, et le DAX 30 allemand de 0,1% aussi.
Une étude émanant des autorités a en effet constaté que le produit intérieur brut espagnol avait davantage diminué au cours du quatrième trimestre que redouté, plongeant de 0,7%, aggravant ainsi les 0,3% déjà déplorés auparavant, au lieu de limiter les dégà¢ts aux 0,6% prédits par les experts.
L'attention se concentrait désormais sur l'approche d'évènements économiques américains majeurs, avec la prise de cap de la Réserve Fédérale et les chiffres de la croissance des Etats-Unis attendus en fin de journée.
La Fed confirmera vraisemblablement son engagement à poursuivre son programme d'assouplissements tant que le chômage ne passera pas sous les 6,5%.
La finance était mitigée, les franà§ais BNP Paribas et Société Générale dévissant respectivement de 1,52 et 0,68%, les allemands Commerzbank et Deutsche Bank arrachant au contraire 0,06 et 1%.
La périphérie était plus uniformément morose, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit plongeant de 0,92 et 0,33%, suivis des espagnols Banco Santander et BBVA avec 0,46 et 0,91%.
Roche, le géant pharmaceutique suisse, dégringolait pour sa part de 2,34%, aggravant son dérapage matinal, malgré des prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfices positives pour cette année, grà¢ce notamment à un médicament contre le cancer du sein devant recevoir en février le feu vert des autorités sanitaires.
A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a conquis 0,03%, tiré vers le haut par des exploitants ayant le sourire.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto avanà§aient ainsi de 0,1 et 1,26%, tandis que les cuivriers Kazakhmys et Xstrata allaient en sens inverse de 3,72 et 0,82%.
La City n'était pas non plus unanime, HSBC holdings engrangeant 0,91%, et la Royal Bank of Scotland 1,46%, tandis que Barclays et Lloyds Banking laissaient échapper 0,27 et 1,35%.
Les perspectives des marchés américains tenaient toutefois leur rang: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,04%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0,01% et celles sur le nasdaq 100 à 0,1%.
Le gestionnaire de ressources humaines ADP comptait de son côté révéler aujourd'hui ses informations concernant la masse salariale du secteur privé des Etats-Unis.
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