Investing.com -Les bourses européennes étaient plutôt moroses ce lundi, alors que l‘atmosphère demeurait plombée par les incertitudes sur l‘éventuelle poursuite des injections de liquidités de la banque centrale américaine.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,12%, le CAC 40 franà§ais de 0,27%, et le DAX 30 allemand de 0,12%.
La nervosité était en effet palpable face aux incertitudes sur les conséquences économiques des 16 jours de mises à pied des fonctionnaires récemment subis par les Etats-Unis, qui pourraient encourager la Réserve Fédérale à maintenir le volume de ses injections de liquidités au moins jusqu‘à l‘année prochaine.
Leurs résultats économiques de la semaine étaient désormais sous haute surveillance, en raison des retards de publications dà»s à la paralysie ayant frappé les autorités, le département d‘état au travail du pays devant publier mardi son rapport sur l‘emploi hors agriculture qui devait àªtre publié le 4 octobre.
La finance était en berne, la Deutsche Bank allemande sombrant de 1,86%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 0,94 et 1,77%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA laissant échapper 1,11 et 0,87%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 0,36 et 0,67%.
SAP AG, éditeur de logiciels destinés aux entreprises, bondissait cependant de 6,05% à Francfort, après avoir revendiqué des bénéfices d‘exploitation s‘élevant à 1,3 milliards d‘euros au troisième trimestre, grà¢ce à l‘explosion de 79% des rentrées provenant de sa base de données Hana.
Sur le front de la santé, Actelion s‘élevait de 4,95% après que les autorités pharmaceutiques américaines aient donné leur feu vert à l‘utilisation quotidienne de son Opsumit dans le traitement de l‘hypertension artérielle pulmonaire.
A Londres, le FTSE 100 frémissait de 0,18%, G4S se plaà§ant en pointe avec un sursaut de 2,87%, alors qu‘il se disait que le gestionnaire de fonds britannique Charterhouse Capital Partners envisageait de proposer 1 milliard de GBP pour sa branche spécialisée dans les solutions de paiement.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières avaient également la forme, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto amassant 0,70 et 0,73%, leurs rivaux Glencore Xstrata et Vedanta Resources n‘étant pas en reste avec 0,75 et 3%.
La City suivait toujours quand à elle majoritairement le chemin descendant tracé sur le continent, Lloyds Banking trébuchant ainsi de 1,15%, Barclays de 1,29%, et la Royal Bank of Scotland de 5,20%, mais HSBC holdings émergeait par contre de 0,15%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois modérément optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,05%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,05% et celles sur le nasdaq 100 à 0,22%.
Il était aussi à noter que les coà»ts de production de l‘Allemagne avaient augmenté de 0,3% d‘un moins sur l‘autre en septembre, au lieu des 0,1% anticipés.
Le spécialistes de l‘immobilier des Etats-Unis comptaient quand à eux conclure la journée avec le volume des ventes de logements d‘occasion.
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