Investing.com -Les bourses européennes étaient en difficulté ce vendredi, malgré les rumeurs selon lesquelles la banque centrale européenne prendrait enfin de nouvelles mesures destinées à encourager la croissance de la région, alors que quelques chiffres positifs américains faisaient de nouveau fait miroiter la possibilité d‘un tour de vis anticipé de la part de la Réserve Fédérale.
En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,22%, le CAC 40 franà§ais de 0,36%, et le DAX 30 allemand de 0,20%.
Il a en effet été montré hier que l‘inflation du bloc euro avait été le mois passé la plus faible en quatre ans, faisant enfler les bruits affirmant qu‘une baisse des taux banque centrale européenne pourrait de nouveau avoir lieu.
L‘agence Eurostat, chargée des statistiques européennes, a ainsi mesuré 0,7% d‘augmentation des prix au détail pour octobre, la plus minime depuis novembre 2009, constituant un coup de frein par rapport aux 1,1% ayant précédé.
Une série de chiffres positifs américain a par contre dans le màªme temps requinqué le billet vert, signalant que l‘activité manufacturière dans la région de Chicago avait connu le mois passé son bond le plus important en trente ans, et que les nouvelles inscriptions au chômage avaient diminué comme prévu lors de la semaine achevée le 25 octobre.
Les bonnes nouvelles provenant des Etats-Unis avaient auparavant ranimé le spectre d‘une fermeture des robinets de leur banque centrale qui pourrait intervenir plus tôt que prévu.
Il a ainsi été signalé hier que l‘activité manufacturière dans la région de Chicago avait connu le mois passé son bond le plus important en trente ans, et que les nouvelles inscriptions au chômage avaient diminué comme prévu lors de la semaine achevée le 25 octobre.
La finance était en berne, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 0,53%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec 0,22 et 0,30%.
La périphérie était plus partagée, l‘espagnol BBVA encaissant 0,05% et l‘italien Intesa Sanpaolo 0,57%, leurs compatriotes respectifs Banco Santander et Unicredit sombrant par contre de 0,32 et 0,05%.
A Paris, le constructeur automobile renault dérapait de 4,17% après que son partenaire Nissan Motor revu ses projections de bénéfices annuelles.
A Londres, le FTSE 100 fléchissait de 0,10%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant le chemin majoritairement tracé par leurs homologues continentaux.
La Royal Bank of Scotland était en queue de peloton, s‘effondrant de 3,33% après avoir enregistré 828 millions de GBP de pertes nettes entre début juillet et fin septembre, précisant que l‘aggravation de ses dépréciations pour les trois derniers mois de l‘année entraà®nera des pertes importantes au cours de celle-ci.
Barclays chutait aussi de 1,40% et Lloyds Banking de 1,07%, alors que HSBC holdings émergeait cependant de 0,66%.
Tout n‘était cependant pas désespéré, le Vodafone Group, premier opérateur de téléphonie mobile du continent engrangeant 2,04% alors qu‘il se disait que l‘américain AT&T étudiait les moyens d‘en prendre le contrôle l‘année prochaine.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,20%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,12% et celles sur le nasdaq 100 à 0,21%.
Il avait été souligné à l‘aube que le baromètre officiel de l‘activité des usines de la Chine, s‘était élevé des 51,1 de septembre vers 51,4, sa plus forte valeur en 18 mois.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la semaine avec des informations portant leur secteur secondadire, fournies par l‘institut de gestion des approvisionnements.
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