Investing.com -Les bourses européennes étaient de nouveau en difficulté ce mercredi après-midi, après que les services de la Maison Blanche aient fait savoir que le président Barack Obama s‘appràªtait à proposer Janet Yellen à la tàªte de la banque centrale des Etats-Unis, malgré l‘ombre persistante d‘une possible défaillance dans leurs remboursements.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,50%, le CAC 40 franà§ais de 0,57%, et le DAX 30 allemand de 0,21%.
L‘atmosphère s‘est quelque peu allégée à l‘approche de cette nomination, en raison de l‘espoir que la politique monétaire demeure stabilisée dans son état de souplesse actuel, au cas o๠elle serait avalisée par le sénat pour prendre la succession de Ben Bernanke, le président actuel de la Réserve Fédérale, au terme de son mandat le 31 janvier.
La prudence restait de mise en cette seconde semaine de paralysie partielle des administrations des Etats-Unis, avec peu de signes laissant espérer une résolution du bras de fer sur le budget avant la date fatidique du 17 octobre, au-delà de laquelle un défaut de paiement de leur part serait difficilement évitable.
Olivier Blanchard, chef économiste au Fonds Monétaire International, a déclaré hier qu‘en cas d‘échec dans la remontée du plafond de la dette nationale, "la relance se trouverait presque certainement mise à mal".
La finance arborait toujours un large sourire, la Deutsche Bank allemande empochant 1,66%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 2,18 et 1,73%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA encaissant 1,07 et 1,03%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 2,17 et 0,66%.
A Paris, le constructeur automobile peugeot Citroà«n accélérait de 0,61% grà¢ce aux rumeurs selon lesquelles le chinois Dongfeng Motor s‘appràªterait à en racheter pour 1,6 milliards d‘euros de parts.
A Londres, le FTSE 100 arrachait 0,02%, dans le sillage des pires résultats pour le secteur secondaire de l‘économie britannique en près d‘un an, semant le doute sur sa croissance pour le troisième trimestre.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières en ont souffert, Vedanta Resources s‘effondrait de 4,13% et Polymetal de 2,15%, tandis que leurs concurrents Glencore Xstrata et Evraz émergeaient de 0,06 et 0,30%.
La City retrouvait majoritairement du mordant, HSBC holdings engrangeant 0,56% et Barclays 1%, faisant du coup mieux que compenser ses pertes matinales, tandis que Lloyds Banking se plaà§ait en pointe avec 1,24%.
La Royal Bank of Scotland demeurait cependant en retrait de 0,11%, en raison des bruits selon lesquels elle aurait transmis aux autorités financières britanniques les archives d‘opérations potentiellement litigieuses avec ses homologues sur le marché des changes d‘un de ses anciens employés.
Les perspectives des marchés américains partageaient l‘optimisme ambiant: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,25%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,33% et celles sur le nasdaq 100 à 0,29%.
Les observateurs guettent aussi pour la fin de journée la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la banque centrale des Etats-Unis, qui avait en supris certains en déclarant souhaiter attendre des preuves tangibles d‘une consolidation économique durable avant de réviser ses orientations.
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