Investing.com -Les bourses européennes étaient en forme ce jeudi après-midi, grà¢ce à des performances régionales et chinoise globalement positivess, sur fond de persistance des rumeurs de prolongement des apports de capitaux de la Réserve Fédérale.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,59%, le CAC 40 franà§ais de 0,23%, et le DAX 30 allemand de 0,60%.
Le groupe de recherches économiques Markit avait auparavant fait savoir que l‘évaluation préliminaire de l‘indice des directeurs des achats du secteur secondaire du bloc ayant adopté la monnaie unique avait patiné depuis les 51,1 définitifs de septembre vers 51,3, au lieu d‘atteindre les 50,4 qui semblaient probables.
Son équivalent tertiaire a suivi un chemin inverse, depuis les 52,2 précédents vers 50,9.
L‘équivalent allemand du premier s‘est par contre sans surprise amélioré depuis 51,1 vers 51,5 dans le màªme temps, mais celui du second a cependant subi déconvenue des 53,7 de septembre jusqu‘à 52,3, sa plus faible valeur en trois mois.
Ceux de la France ont aussi constitué de mauvaises surprises sur une période identique.
Il avait d‘autre part été montré à l‘aube que la première lecture de l‘indice manufacturier établi par la banque HSBC pour octobre ait gonflé depuis 50,2 vers 50,9 pour octobre, son plus haut niveau en sept mois, alors qu‘un sursaut à seulement 50,5 était espéré.
Il ne fallait pas non plus oublier que la déception pour septembre causée en début de semaine par le marché de l‘emploi des Etats-Unis avait renforcé les probabilités que la Réserve Fédérale repousse la fermeture du robinet de ses injections de liquidités jusqu‘à ce que l‘année prochaine soit bien avancée.
La finance gardait le sourire, la Deutsche Bank allemande empochant 0,92%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1,77 et 1,83%.
Il n‘en allait pas de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA laissant échapper 0,50 et 0,03%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 0,47 et 0,79%.
Le premier avait pourtant revendiqué à la mi-journée des bénéfices plus qu‘octuplés au cours du troisième trimestre, grà¢ce à la diminution des frais d‘absorbtion de pertes immobilières.
Le constructeur d‘automobiles de luxe Daimler accélérait de 3,07% après avoir revendiqué des bénéfices avant intéràªt et impôts bondissant de 16% entre début juillet et fin septembre, pour s‘élever à 2,23 milliards d‘euros, dépassant ainsi les prédictions.
A Londres, le FTSE 100 conquérait 0,51%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant encore majoritairement le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
Barclays grimpait ainsi de 0,32% et Barclays de 0,59%, tandis que la Royal Bank of Scotland et Lloyds Banking se plaà§aient en pointe avec 0,61 et 2,12%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières allaient dans le màªme sens, les mastodontes miniers Glencore Xstrata et Rio Tinto amassant 0,44 et 0,61%, leur rival Fresnillo n‘étant pas en reste avec 1,51%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,39%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,40% et celles sur le nasdaq 100 à 0,40% aussi.
Les autorités de l‘Espagne avaient auparavant fait savoir que son taux de chômage avaient connu une érosion depuis 26,3 vers 26,0% pour le troisième trimestre, au lieu des 26,1% espérés.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté rendre aujourd‘hui leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, le solde de leur commerce extérieur ainsi que le volume des ventes de logements neufs.
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