Investing.com -Les bourses européennes ont pris de la vitesse ce lundi après-midi, bien que circonspection reste à l‘ordre du jour face aux incertitudes concernant le caleendrier de fermeture des robinets de la banque centrale américaine.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,27%, le CAC 40 franà§ais de 0,31%, et le DAX 30 allemand de 0,20%.
Le département d‘état au travail américain en effet compté vendredi 204,000 créations de postes pour la période considérée, alors qu‘une addition de seulement 125,000 était envisagée, tandis que le taux de chômage remontait cependant depuis son creux de près de cinq ans de septembre à 7,2% jusqu‘à 7,3%.
Ces assez bonnes nouvelles laissaient espérer que l‘économie nationale n‘avait guère été affectée par les récentes mises à pied des fonctionnaires, et que la Réserve Fédérale pourrait réduire le volume de ses 85 milliards d‘USD mensuels de rachats d‘actifs avant la fin de l‘année.
Les valeurs régionales avaient pour leur part le vent en poupe après que la banque centrale européenne ait rabaissé sans crier gare en fin de semaine son taux directeur de 0,5 à 0,25%, et laissé entendre qu‘il était encore possible de le voir diminuer.
Les banques avaient majoritairement retrouvé le sourire, la Deutsche Bank allemande laissant toutefois échapper 0,14%, alors que les franà§ais BNP Paribas et Société Générale empochaient respectivement 0,66 et 0,17%.
La périphérie était plus unanime, les espagnols Banco Santander et BBVA encaissant 0,13 et 0,46%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 0,88 et 0,70%.
A Francfort, l‘opérateur Deutsche Telekom dégringolait de 2,02% après avoir accepté d‘acquérir GTS Central Europe pour 546 millions d‘euros, et ainsi renforcer sa présence sur les lignes fixes dans les pays o๠il est surtout présent sur les réseau mobiles.
A Londres, le FTSE 100, dont le secteur financier pèse son poids, conquérait quand à elle 0,17%, malgré le frein constitué par l‘effondrement de 8,03% de RSA Insurance, l‘assureur ayant avoué hier soir avoir mandaté le cabinet PwC pour auditer ses départements créances et finances irlandais qui rencontreraient des "problèmes".
La City avat cependant resserré les rangs, HSBC holdings arrachant 0,29% et Barclays 0,91%, tandis que Lloyds Banking et la Royal Bank of Scotland se plaà§aient dans le peloton de tàªte avec 2,91 et 3,01%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières continuaient par contre à souffrir, les mastodontes miniers BHP Billiton et Glencore Xstrata fondant respectivement de 1,07 et 0,72%, leur rival Rio Tinto n‘étant pas mieux loti avec 1,43%.
Les perspectives des marchés américains reflétaient les incertitudes ambiantes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,11% et celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,08%, alors que celles sur le nasdaq 100 laissaient redouter un faux pas de 0,01%.
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