Investing.com -Les bourses européennes étaient en forme ce lundi matin, sur fond de rumeurs grandissantes de mesures stimulatrices supplémentaires de la part de l‘autorité monétaire régionale, et de bruits évoquant un assèchement des perfusions de son équivalent américain.
En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,32%, le CAC 40 franà§ais de 0,31%, et le DAX 30 allemand de 0,29%.
Les valeurs du bloc euro ne désespéraient pas après qu‘il ait été montré jeudi que l‘inflation en son sein avait été la plus faible en quatre ans le mois passé, laissant les coudées franches à de nouveaux assouplissements pour aider à renflouer la croissance.
L‘agence Eurostat, chargée des statistiques européennes, a ainsi mesuré jeudi 0,7% d‘augmentation des prix au détail pour octobre, la plus minime depuis novembre 2009, constituant un coup de frein par rapport aux 1,1% ayant précédé.
Les bons résultats manufacturiers fournis vendredi par les Etats-Unis avaient pour leur part ravivé les rumeurs d‘un tour de vis de leur banque centrale dès le mois prochain.
Richard Fisher, président de la réserve fédérale de Dallas, a pour sa part déclaré à l‘aube lors d‘un discours à Sydney que les querelles budgétaires à Washington étaient allées à l‘encontre de l‘ouverture des robinets destinée à alimenter la reprise.
La finance ne savait sur quel pied danser, la Deutsche Bank allemande sombrant de 0,63%, alors que les franà§ais BNP Paribas et Société Générale empochaient respectivement 0,85 et 0,20%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA laissant échapper 0,03% chacun, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit encaissant 0,44 et 0,68%.
Les magasins hors taxes Dufry AG s‘envolaient de 1,38% après avoir revendiqué des rentrées en hausse.
L‘opérateur postal néerlandais PostNL NV n‘était pas en reste avec 5,90% après avoir relevé ses objectifs de rentrées.
A Londres, le FTSE 100 conquérait 0,47%, tiré vers le haut par ses établissements bancaires.
HSBC holdings grignotait ainsi 0,43% grà¢ce à des revenus avant impôts explosant de 30% au troisième trimestre, grà¢ce à des réductions de frais de fonctionnement.
Lloyds Banking faisait encore mieux avec 0,83% et Barclays aussi avec 0,91%, tandis que la Royal Bank of Scotland se rétractait par contre de 2,09% Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont suivi la tendance, les mastodontes miniers Antofagasta et Fresnillo amassant 1,97 et 1,33%, leurs rivaux Rio Tinto et Vedanta Resources étant aussi bien placés avec 1,56 et 1,39%.
Mais tout n‘était cependant pas rose, la compagnie aérienne à prix cassés Ryanair plongeant de 11,57% suite à des projections de profits revues à la baisse, en raison d‘une concurrence féroce et des difficultés économiques européennes.
Les perspectives des marchés américains partageaient l‘optimisme ambiant: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,&‘%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,18% et celles sur le nasdaq 100 à 0,24%.
Le groupe de recherches économiques Markit a d‘autre part fait savoir en début de journée que son indice des directeurs des achats du secteur manufacturier de l‘Espagne avait sans surprise effectué un saut de puce depuis les 50,7 de septembre vers 50,9.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec le volume des commandes passées auprès des usines.
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