Investing.com -Les bourses européennes continentales gardaient difficileent le sourire ce mercredi après-midi, malgré la bonne nouvelle de la sortie de récession de la région au second trimestre, après 18 mois de vaches maigres, subissant encore l‘ombre d‘une fermeture des robinets de la banque centrale des Etats-Unis.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,18%, le CAC 40 franà§ais de 0,34%, et le DAX 30 allemand de 0,14%.
L‘agence Eurostat a ainsi mesuré une expansion de 0,3% de l‘économie du bloc euro du début avril à la fin juin, dépassant du coup les 0,2% anticipés.
Les premières évaluations dévoilées en début de journée avaient montré que la France avait réalisé une croissance trimestrielle de 0,5% entre début avril et fin juin, après deux trimestres de rétraction, au lieu des 0,2% espérés.
Il était aussi à noter que celle de l‘Allemagne allait dans le màªme sens avec 0,7%, après les 0,1% des trois premiers mois de l‘année, dépassant ainsi légèrement les 0,6% anticipés.
Mais la prudence restait de mise après que les belles performances américaines d‘hier aient alimenté les rumeurs selon lesquelles la relance aurait les reins assez solides pour supporter dès cette année une réduction de la voilure des aides de la Réserve Fédérale.
La finance restait grandement morose, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 1,85%, suivie du franà§ais BNP Paribas avec 0,08%, alors que son compatriote Société Générale empochait 0,63%.
La périphérie était plus unanime, les espagnols Banco Santander et BBVA sombrant de 0,04 et 0,13%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 0,07 et 0,21%.
A Francfort, RWE AG, second fournisseur germanique de services collectifs, s‘écroulait de 4,43% malgré un bond de 19% de ses bénéfices au premier semestre, après qu‘un arbitrage ait rendu les contrats de fourniture de gaz par le russe OAO Gazprom plus favorables.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, commettait un faux pas de 0,06%, tiré vers le bas par des exploitants en pleine déconfiture, malgré un taux de chômage stabilisé à 7,8% comme prévu pour juin.
Le compte-rendu de la plus récente prise de cap de la Banque d‘Angleterre a cependant indiqué que se décision de fournir des indications sur les évolutions futures des taux d‘intéràªt n‘avait pas été unanime.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières continuaient à souffrir, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant respectivement de 2,23%, ses rivaux Eurasian Natural Resources et Polymetal n‘étant pas épargnés avec 2,79 et 2,70%.
Le premier avait auparavant déclaré avir interjeté appel d‘une décision empàªchant l‘expansion d‘une de ses mines de charbon dans la province australienne des Nouvelles Galles du Sud.
La City échappait quand à elle aux troubles touchant le continent, HSBC holdings arrachant 0,30%, la Royal Bank of Scotland 0,42% et Barclays 0,50%, tandis que Lloyds Banking se plaà§ait en tàªte avec 1,15%.
Les perspectives des marchés américains étaient quand à eux pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,13%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,17% et celles sur le nasdaq 100 à 0,01%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec l‘inflation de leurs prix à la production.
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