forexpros -Les bourses européennes restaient en berne ce jeudi après-midi, l‘atmosphère toujours plombée par les piètres résultats de la part de l‘Allemagne et de la France et par les craintes concernant la gestion de la crise chypriote.
En seconde partie de séance européenne, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,75%, le CAC 40 franà§ais de 1,11%, et le DAX 30 allemand de 0,79%.
L‘ambiance a en effet tourné au vinaigre après qu‘il ait été montré que l‘indice préliminaire des directeurs des achats du secteur secondaire du bloc euro avait plongé depuis 47,9 vers 46,6 après ajustement saisonnier, sa pire valeur en trois mois, au lieu des 48,2 espérés.
Celui du tertiaire suivait le màªme chemin, passant de 47,9 vers 46,5 dans le màªme temps, au plus bas des 5 mois écoulés.
L‘Allemagne a vu son premier sombrer de 50,3 à 48,9, alors que ses services connaissaient leur plus faible expansion en quatre mois.
La France voyait par contre le sien rester stable à 43,9, alors que son second sombrait à 41,9, son niveau le plus faible en 49 mois.
La nervosité restait palpable alors que les négociations destinées à trouver une alternative au plan de sauvetage international se poursuivaient à Chypre, suite au rejet mardi par son parlement d‘un prélèvement très controversé sur les comptes bancaires.
La finance ne savait sur quel pied danser, les allemands Commerzbank et Deutsche Bank allemande bondissant respectivement de 1,16 et 1,36% alors que les franà§ais BNP Paribas et Société Générale devaient limiter les dégà¢ts à 0,11 et 0,09%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA se rétractant de 1,4 et 0,27%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit tirant leur épingle du jeu avec 1,16 et 0,82% d‘amélioration.
A Paris, le spécialiste des produits de luxe hermes international prenait 0,88% après avoir revendiqué des bénéfices opérationnels dépassant les estimations pour l‘année dernière.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a reculé de 0,78%, bien qu‘il ait été souligné que les ventes au détail britanniques avaient pulvérisé les attentes pour le mois passé, constituant leur sursaut le plus important depuis mars 2012.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto laissaient encore échapper 1,19 et 0,67%, les cuivriers Kazakhmys et Xstrata n‘étant pas en reste avec 0,82 et 0,98%.
Le poids lourd des hydrocarbures Anglo American aggravait son cas avec 1,68% et son rival BP aussi avec 0,66%.
La City était cependant plus mitigée, Lloyds Banking trébuchant de 0,75% la Royal Bank of Scotland de 0,85 et HSBC holdings de 0,93%, tandis que Barclays arrachait 0,13%.
Les perspectives des marchés américains étaient partagées: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,09%, celles sur le S&P 500 tablant sur un faux pas de 0,01% et celles sur le nasdaq 100 l‘estimant à 0,1%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu‘un autre sur l‘activité manufacturière dans la région de Philadelphie, tandis que les experts en immobilier divulgueront le nombre des ventes de logements d‘occasion.
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