Investing.com -Les bourses européennes ont vu leur cas s‘aggraver ce mercredi après-midi, dans le sillage des chiffres allemands décevants du jour, tandis que l‘attente d‘une réduction des coups de pouce de la banque centrale des Etats-Unis ayant été amplifiée par les bons résultats dévoilés hier.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 1,26%, le CAC 40 franà§ais de 1,35%, et le DAX 30 allemand de 1,58%.
Une étude officielle avait souligné en fin de matinée l‘inscription de 21,000 demandeurs d‘emploi supplémentaires, soit nettement plus que les 5,000 anticipés, le taux de chômage demeurant cependant stable à 6,9% comme prévu.
Il avait d‘autre part été montré hier que la confiance des consommateurs américains avait grimpé au cours du mois vers son plus haut niveau depuis février 2008 et que l‘indice des prix des logements des Etats-Unis établi par Case-Schiller connu son plus gros sursaut depuis avril 2006.
La finance voyait empirer sa situation, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 0,69%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1 et 2,26%.
Le modiste H&M dégringolait pour sa part de 2,26% après que Goldman Sachs en ait rabaissé l‘appréciation depuis la neutralité vers le conseil de vente, estimant que sa rentabilité souffrirait de la migration des consommateurs vers les boutiques en ligne.
Parmi les lanternes rouges, le constructeur automobile peugeot dérapait de 1,39% après qu‘il ait été révélé qu‘il pourrait émettre de nouvelles actions afin de renflouer ses caisses.
A Londres, le FTSE 100 fléchissait de 1,44%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
Lloyds Banking coulait de 0,46%, et Barclays de 0,56%, tandis que la Royal Bank of Scotland et HSBC holdings se retrouvaient en queue de peloton avec 0,96 et 1,69%.
Il y avait d‘autres mauvaises nouvelles, De La Rue, fournisseur d‘équipements de sécurité et de manipulations de liquidités, se faisant arracher 2,08% après avoir déploré une érosion de ses revenus à 484 millions de GBP de mars à mars, au lieu des 509 millions de GBP attendus.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont par contre retrouvé le sourire, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto s‘élevant respectivement de 0,70 et 1,24%, le poids lourd des hydrocarbures Anglo American suivant le màªme chemin avec 1,07%, et leur concurrent Eurasian Natural Resources avec 3,39%.
Les perspectives des marchés américains partageaient le pessimisme ambiant: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,40%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,47% et celles sur le nasdaq 100 à 0,37%.
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