L'europe surmonte la déception allemande: dax 30 +0,32%

Investing.com -Les bourses européennes gardaient la forme ce jeudi après-midi, malgré une contre-performance de l‘Allemagne, l‘attention focalisée sur ses évènements politiques, ainsi que ceux de l‘Italie, les transactions ayant toutes les chances de demeurer rares en raison de la fàªte américaine imminente de Thanksgiving.

En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,26%, le CAC 40 franà§ais de 0,11%, et le DAX 30 allemand de 0,32%.

Une étude avait en effet dénombré ce matin 10,000 demandeurs d‘emploi supplémentaires ce mois-ci en Allemagne, au lieu des 1,000 déjà  redoutés, tandis que son taux de chômage demeurait stable à  6,9%.

Berlin était encore sous les feux de la rampe après que le parti conservateur de la chancelière allemande Angela Merkel ait trouvé après une semaine de tractations un accord pour former un gouvernement de coalition avec les sociaux-démocrates.

Mais Rome était désormais sur le devant de la scène, après que Silvio Berlusconi ait dà» faire face à  un vote du sénat entérinant son inéligibilité et son expulsion de la vie parlementaire, prononcée suite à  sa récente condamnation pour fraude fiscale.

Vitor Constancio, vice-président de la banque centrale européenne, a quand à  lui démenti hier devant des journalistes les affirmations selon lesquelles celle-ci envisagerait de renflouer une fois de plus le secteur bancaire régional à  coups de pràªts à  long terme.

Celui-ci n‘en arborait pas moins un large sourire, la Deutsche Bank allemande empochant 1,68%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 0,53 et 0,81%.

Il en était de màªme à  la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA encaissant 0,82 et 0,73%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 2,19 et 1,55%.

Dans le domaine des hydrocarbures, le madrilène Repsol avanà§ait pour sa part de 0,10%, semblant sur le point de mettre la dernière main à  un compromis avec l‘Argentine destiné à  l‘indemniser de la nationalisation de ses parts de sa filiale YPF SA.

A Londres, le FTSE 100 grignotait 0,03%, après que le bulletin de la Banque d‘Angleterre sur la stabilité financière ait conclu à  un renforcement de la relance britannique.

L‘agence de voyages Thomas Cook s‘envolait encore plus haut avec 12,93%, grà¢ce à  des bénéfices annuels explosant de 49%.

La City suivait quand à  elle le chemin tracé sur le continent, HSBC holdings arrachant 0,15% et la Royal Bank of Scotland 0,20%, Lloyds Banking et Barclays se plaà§ant en tàªte de peloton avec 0,22 et 1,71%.

Les entreprises spécialisées dans les matières premières avaient retrouvé l‘unité, les mastodontes miniers Glencore Xstrata et Rio Tinto amassant 1,49 et 2,60%, leurs rivaux Randgold Resources et Vedanta Resources n‘étant pas en reste avec 0,83 et 1,14%.

Le second avait aparavant déclaré que l‘augmentation de sa capacité de production de minerai de fer pour atteindre les 360 millions de tonnes coà»terait 3 milliards d‘USD de moins qu‘envisagé.

Les magasins de bricolage Kingfisher demeuraient parmi les lanternes rouges, s‘écroulant de 5,20% après avoir émis des prévisions peu encourageantes du côté de ses filiales franà§aises, o๠la faible consommation rejaillissait sur ses enseignes Castorama et Brico Depôt.

Les perspectives des marchés américains partageaient l‘optimisme ambiant: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,39%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à  0,37% et celles sur le nasdaq 100 à  0,99%.

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