Bourse : Prudence en vue du CAC 40 avant l'emploi et les élections aux USA, à suivre Casino
Vendredi 1 novembre 2024 08:37
Investing.com -Les bourses européennes sont majoritairement sorties de l‘ornière ce jeudi après-midi, malgré la publication de résultats régionaux peu réjouissants, sur fond de suspense entretenu au sujet des réduction des aides de la banque centrale américaine.
En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,54%, le CAC 40 franà§ais de 0,46%, et le DAX 30 allemand de 0,16%.
L‘agence Eurostat, chargée des statistiques européennes, avait mesuré en milieu de matinée 0,7% d‘augmentation des prix au détail pour octobre, la plus faible depuis novembre 2009, constituant un net ralentissement par rapport aux 1,1% ayant précédé, alors qu‘une stabilisation semblait probable.
Elle s‘est du coup encore plus éloignée des 2%, voire un peu moins, visés par la banque centrale européenne.
Il était aussi à noter que le chômage de la région s‘était maintenu à 12,2% en septembre, son plus haut niveau de tous les temps, alors qu‘un retraction à 12% était espérée.
Il avait auparavant été souligné que les ventes au détail allemandes avaient diminué de 0,4% le mois passé, alors qu‘une augmentation d‘une ampleur semblable était attendu.
La Réserve Fédérale a maintenu le volume de ses rachats d‘actifs mensuels à 85 milliards d‘USD, mais a entretenu le suspense concernant une éventuelle diminution pour décembre, ou une poursuite jusqu‘en 2014.
Elle a ajouté que "le secteur immobilier avait quelque peu ralenti ces derniers mois", mais estimé que l‘économie poursuivait son expansion "à un rythme modéré", et que les risques négatifs diminuaient.
La finance gardait la forme, la Deutsche Bank allemande empochant 0,59%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 2,82 et 2,23%, le premier ayant revendiqué peu après l‘ouverture une augmentation inattendue de ses bénéfices au troisième trimestre.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA encaissant 0,89 et 0,44%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 1,24 et 1,41%.
La compagnie aérienne Air France-KLM plongeait toutefois de 1,35% suite à l‘aveu de rentrées qui devraient se situer dans la fourchette basse de ses prévisions pour 2014.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, se rétractait de 0,32%, toujours tiré vers le bas par la dégringolade de 4,42% subie par Shell, le poids lourd des hydrocarbures déplorant une diminution de ses profits entre début juillet et fin septembre, invoquant la diminution de rentabilité de ses raffineries et celle de la production nigériane.
Les autres entreprises spécialisées dans les matières premières ont également souffert, les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton fondant de 0,03 et 0,13%, Glencore Xstrata et Fresnillo faisant encore bien pire avec 1,20 et 2,50%.
La City suivait quand à elle encore majoritairement le chemin tracé sur le continent, HSBC holdings grignotant 0,15%, la Royal Bank of Scotland 0,33% et Lloyds Banking 0,50%, tandis que Barclays coiffait le bonnet d‘à¢ne en retombant de 0,52%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,14%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,22% et celles sur le nasdaq 100 à 0,43%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu‘avec un rapport sur l‘activité manufacturière dans la région de Chicago.
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