Les prix de l'or refuge n'ont pas réussi à préserver leurs gains enregistrés plus tôt, après l'annonce que les États-Unis mettront fin aux dérogations aux sanctions imposées à l'Iran.
Les futures Or de juin, négociés sur la division Comex du New York Mercantile Exchange, reculent de 0,1%, à 1 275,95$ l'once vers 09h10.
La Maison Blanche a décidé de ne pas prolonger les dérogations accordées à tous les acheteurs de pétrole qui les autorisaient auparavant à acheter du brut iranien, selon un communiqué.
L'annonce a alimenté l'aversion au risque et a entraîné une hausse initiale des prix du métal précieux.
Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a déclaré que la décision de mettre fin aux dérogations était "une importante intensification de notre campagne de pression de manière calibrée, qui répond à nos objectifs de sécurité nationale tout en maintenant des marchés pétroliers mondiaux bien approvisionnés".
Pompeo a déclaré que l'objectif de l'administration Trump était d'inciter l'Iran à renégocier l'accord international mettant un terme à sa quête d'armes nucléaires, de cesser ses essais de missiles balistiques et de mettre fin à son soutien aux groupes terroristes.
Les prix de l'or étaient sous pression la semaine dernière alors que les investisseurs retrouvaient un appétit pour le risque après le rebond de wall street, les chiffres économiques optimistes en Chine et l'amélioration de la confiance des consommateurs en Allemagne.
L'indice du Dollar qui compare le billet vert à un panier d'autres monnaies est presque stable à 97,007 Les ventes de logements existants aux États-Unis ont diminué plus que prévu en mars en raison de contraintes d'offre, ont révélé des données publiées hier.
Les données de vendredi sur la croissance américaine au premier trimestre devraient faire l'objet d'une certaine attention.
Les données relatives au logement, aux biens durables et à la confiance des consommateurs aux États-Unis sont également attendues plus tard cette semaine.
Les négociations commerciales entre les États-Unis et le Japon restent au centre des débats alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe se rend à Washington cette semaine pour rencontrer le président des États-Unis, Donald Trump.
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