Zone euro : Cinq ans après l'annonce du QE1 à Jackson Hole, Mario Draghi, depuis le symposium de Sintra, a préparé le terrain pour un QE2 alors que le ralentissement économique empêche la BCE d'atteindre ses objectifs d'inflation.
En effet, La banque centrale européenne pourrait procéder à de 'nouvelles baisses' de ses taux d'intérêt, parmi d'autres mesures pour stimuler l'économie, a estimé mardi son président Mario Draghi pour la deuxième fois ce mois-ci, faisant réagir les marchés.
Rebond du marché boursier et chute de l'euro juste après le discours de Mario Draghi
Le marché qui a été stable en début de matiné, s’est soudain réveillée à 10 heures, au moment où le président de la banque centrale européenne a commencé son allocution au symposium monétaire de Sintra.
De son coté la devise européeene piquait du nez.
Quelles mesures ? Quels outils la BCE a-t-elle encore dans sa boîte ?
Les taux sont déjà négatifs et les achats d’actifs sont à leur maximum compte tenu des contraintes (la BCE s'est engagée à ne pas acheter plus de 33% des titres de dette émis par un Etat).
Le président de la BCEi a fait comprendre que les taux pourraient être abaissés plus loin en territoire négatif, en mettant en place des mesures de modulation pour limiter les effets négatifs sur les banques.
Quant aux achats d’actifs ? « Le programme d’achats d’actifs dispose toujours d’une marge considérable.
» Comme les limites sont atteintes, il suffit de changer les règles.
« Le Traité exige que nos actions soient à la fois nécessaires et proportionnées pour remplir notre mandat et atteindre notre objectif, ce qui implique que les limites que nous fixons à nos outils soient spécifiques aux contingences auxquelles nous sommes confrontés.
Si la crise a montré quelque chose, c'est que nous utiliserons toute la flexibilité dont nous disposons dans le cadre de notre mandat pour remplir notre mandat -et nous le ferons à nouveau pour relever tout défi à la stabilité des prix dans l'avenir.
» USA : Les mises en chantier aux Etats-Unis ont chuté de 0,9 % par rapport au mois précédent pour s'établir à un taux annuel désaisonnalisé de 1 269 000 unités en mai 2019, comparativement aux prévisions du marché de 1 239 000 et après une hausse révisée à la hausse de 6,8 % en avril.
La construction de logements unifamiliaux a été la principale cause du recul.
Hausse de 0,3 % des permis de bâtir aux Etats-Unis en mai
Les permis de bâtir aux États-Unis ont augmenté de 0,3 % par rapport au mois précédent pour atteindre un taux annuel désaisonnalisé de 1 269 milliers en mai 2019, alors que les marchés s'attendaient à une lecture stable.
Il s'agit de la deuxième hausse mensuelle consécutive du nombre de permis, les autorisations unifamiliales ayant progressé de 3,7 % à 815 000.
Pendant ce temps, les permis pour le segment volatil de l'habitation multifamiliale a chuté de 5 pour cent à 479 mille.
Dans l'ensemble des régions, les permis ont augmenté dans le Sud (6,8 % à 693 000) et dans l'Ouest (1,8 % à 335 000), tandis qu'ils ont diminué dans le Midwest (-8,4 % à 174 000) et le Nord-est (-24,6 % à 92 000).
Les permis du mois d'avril ont été révisés, passant de 1 296 milliers à 1 290 milliers.
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