Bourse : Le CAC 40 termine en hausse et veut croire à une sortie de la crise politique
Jeudi 28 novembre 2024 18:39
Investing.com -Les options sur le brut restaient dans la tourmente ce lundi après-midi, après que les grandes puissances occidentales aient trouvé en fin de semaine un terrain d‘entente avec l‘Iran.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour janvier se sont échangés à 93,35 USD le baril en première partie de séance américaine, chutant de 1,55%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 93,26 USD, leur cours le plus bas du jour, avec un faux pas de 1,65%, alors que la session précédente les avait vus conclure à 94,84 USD, avec un passage à vide de 0,63%.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 92,51 USD, leur plancher du 14 novembre, et rencontrer de la résistance à 95,56 USD, leur plafond datant du 22.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour une échéance identique ont dérapé de 1,95% pour sombrer à 108,91 USD du baril dans le màªme temps, après avoir commis un dérapage de 2,7% menant à 108,06 USD.
Leurs prix, établis à Londres, se situaient ainsi à 15,56 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Les Etats-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, l‘Allemagne et la France ont ainsi pu conclure avec un "premier accord" visant à limiter ses ambitions en l‘échange d‘un assouplissement des sanctions touchant les exportations d‘or noir iraniennes en réactions aux allégations selon lesquelles le pays chercherait à développer l‘arme atomique.
Celui-ci, qui est réversible, durera six mois, afin de laisser le temps d‘établir un compromis sur le long terme.
Le pays devra, pour le respecter, renoncer à enrichir de l‘uranium au-delà des 5%, et neutraliser ses réserves dépassant cette limite, tout en laissant davantage de liberté aux inspecteurs des autorités nucléaires, en l‘échange du gel des sanctions sur cette période.
Il pourra également écouler pour près de 7 milliards d‘USD de pétrole, contre des pièces détachées automobiles et aéronautique, ainsi que de l‘or et autre métaux précieux dans le màªme temps.
Les restrictions commerciales prises suite aux accusations selon lesquelles il chercherait à développer la bombe atomique ont retiré plus d‘un million de barils quotidiens du marché mondial au cours des deux dernières années.
Il n‘a toutefois cessé de démentir avoir de telles intentions.
Le président Barack Obama a salué ce rapprochement historique, rappelant que des composantes cruciales de la fabrication de celle-ci seraient mises au rebut.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a par contre estimé hier qu‘il constituait une "erreur historique" et rappelé que son pays n‘avait aucune intention de respecter un accord qu‘il n‘aurait pas signé.
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