Les craintes liées à l'aggravation de la crise monétaire en Turquie, conjuguées aux tensions commerciales persistantes entre la Chine et les États-Unis, ont pesé sur les marchés financiers mondiaux cette semaine.
La livre turque a atteint son plus bas niveau de 7,1289 en octobre, alors que le désarroi diplomatique d'Ankara, que les autorités turques accusent de soutenir une tentative de coup d'Etat à 2016, bat son plein.
La lire s'est éloignée des niveaux les plus bas, trouvant du soutien à la suite de rapports publiés mercredi selon lesquels Qatar investirait 15 milliards de dollars en Turquie.
La crise est loin d'être terminée en raison des inquiétudes suscitées par l'influence croissante du président Tayyip Erdogan sur l'économie et de sa réticence à relever les taux d'intérêt malgré la hausse de l'inflation.
La livre est en baisse de près de 18% depuis le début du mois d'août.
Pour 2018, elle a perdu environ 50%.
Pendant ce temps, l'attention du marché est restée sensible aux développements entourant la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.
Le ministère chinois du Commerce a annoncé jeudi avoir reçu une invitation des Etats-Unis pour entretiens avec le sous-secrétaire au Trésor américain aux Affaires internationales, David Malpass.
L'annonce par le ministère chinois du commerce de la réunion prévue fin août survient après une pause dans les pourparlers entre les deux parties.
La dernière série de pourparlers officiels a eu lieu début juin lorsque le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, a rencontré le vice-Premier ministre chinois Liu He à Beijing.
Malgré les évolutions positives de jeudi, les analystes restent prudents quant aux perspectives des marchés financiers mondiaux, en particulier ceux des pays hors États-Unis, qui semblaient vulnérables lorsque les investisseurs devenaient nerveux.
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