Les contrats à terme sur le gaz naturel ont reculé mardi, prolongeant les pertes de la séance précédente en raison des spéculations selon lesquelles le début du printemps amènera des températures plus chaudes aux États-Unis et réduira la demande pour le carburant.
Le printemps voit généralement la plus faible demande de gaz naturel aux États-Unis, car l'absence de températures extrêmes freine la demande de chauffage et de climatisation.
Les contrats à terme sur le gaz naturel ont baissé de 4,1 cents, soit environ 1,5%, à 2,652 $ par million d'unités thermiques britanniques (btu) à 9 h 15 (HE 1315GMT).
La matière première a terminé à la baisse lundi, après que les prévisions météorologiques aient montré que les températures ne seront pas aussi froides que prévu.
Les experts du marché ont averti que les contrats à terme devraient rester vulnérables à court terme, car les températures inférieures à la normale en avril sont moins élevées qu'en janvier et en février.
Pendant ce temps, les participants au marché ont anticipé les données de stockage de cette semaine, qui devraient être compris entre 8 et 20 milliards de pieds cubes (pi3) au cours de la semaine menant au 6 avril.
Cela se compare à une baisse de 29 milliards de pieds cubes la semaine précédente, soit une augmentation de 10 milliards de pieds cubes un an plus tôt et une hausse moyenne de neuf milliards de pieds cubes sur cinq ans.
Le gaz naturel total stocké atteint actuellement 1 354 billions de pieds cubes (tcf), selon l'US Energy information Administration.
Ce chiffre est de 697 milliards de pieds cubes, soit environ 34%, inférieur aux niveaux d'il ya un an et de 347 milliards de pieds cubes, soit environ 20,4%, sous la moyenne quinquennale pour cette période de l'année.
Des niveaux record de production intérieure ont éclipsé le fait que les stocks entreposés sont bien en deçà de leurs moyennes saisonnières pour cette période de l'année.
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